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Afficher "Mange tes morts : Tu ne diras point"

Résumé: Jason Dorkel, 18 ans, appartient à la communauté des gens du voyage. Il s'apprête à célébrer son baptême chrétien alors que son demi-frère Fred revient après plusieurs années de prison. Ensemble, accompagnés de leur dernier frère, Mickael, un garçon impulsif et violent, les trois Dorkel partent en virée dans le monde des "gadjos" à la recherche d'une cargaison de cuivre...
"Mange tes morts franchit cependant un cap considérable par rapport à "La BM du Seigneur"... En élargissant son horizon plastique et narratif, le film répond à un enjeu autrement plus important... l'entrée par effraction des corps gitans dans le champ plus vaste d'une fiction." (Mathieu Macheret, Cahiers du cinéma). "Gonflé à bloc par l'amour débridé qu'il voue à ses personnages d'irréductibles, Jean-Charles Hue fait du cinéma à l'ancienne en somme... mais les doigts dans la prise, branché sur les pulsations du monde d'aujourd'hui." (Isabelle Regnier, Le Monde). "Hue signe un film fascinant par la fragilité du quotidien qu'il expose. Une engueulade peut déboucher sur un accident mortel, une virée entre copains conduire à prendre des risques inconsidérés. Chez Hue, la vie ne tient qu'à un fil. L'important reste de la croquer à pleines dents." (Michaël Melinard, L'Humanité). "C'est fort, inédit et attachant." (Gérard Delorme, Première). "Splendide photo crépusculaire, gros plans quasi abstraits, acteurs en transe qui débitent un sabir gitan-ch'ti... On partage le voyage entre enfer et promesse de paradis, entre crime et rédemption. Avec une incertitude : de quel côté se situe l'homme le plus libre ?" (Jérémie Couston, Télérama). "Grâce à ce film survolté et habité par la sincérité, Jean-Charles Hue démontre que le western est un genre qui sied aussi à la France." (Julien Neve, Les Fiches du cinéma)
Bonus : Scènes coupées (15 min) ; "Bum, cochon de lait et course-poursuite", making of (28 min) ; commentaire audio du film par le réalisateur

Capricci, 2014-2015

Type de document: DVD
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Afficher "Le jour d'après"

Résumé: Comme tous les jours, Bongwan quitte le domicile conjugal bien avant l'aube pour rejoindre la petite maison d'édition qu'il dirige. Areum s'apprête à y vivre son premier jour de travail. La femme qu'elle remplace a été l'amante de Bongwan et leur liaison vient de se terminer. Ce même jour, l'épouse de Bongwan trouve une lettre d'amour. Arrivée au bureau, elle prend Areum pour l'ancienne amante...
"Ce vaudeville philosophique ne cesse d'être drôle que pour devenir déchirant." (Louis Guichard, Télérama). "Hong Sang-soo évolue entre quiproquo et chassés-croisés avec une élégance qui enchante." (Le Figaro). "Le cinéaste nous entretient dans une confusion chronologique qui remet sans cesse en question ce que l'on croit établi. On évolue en zone grise dans ce film en noir et blanc où la boisson grise. C'est ce qui en fait la fibre, délicate et retorse." (Nicolas Schaller, Le Nouvel Observateur)
Bonus : Présentation du film par Mathieu Macheret, critique de cinéma (22 min)

Capricci, 2017

Type de document: DVD
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Afficher "De sas en sas"

Résumé: Par une journée d'été, Nora et sa mère Fatma prennent la route en direction de Fleury-Mérogis, où des femmes rendent chaque semaine visite à leurs proches. A l'entrée de l'établissement, elles retrouvent les visages connus des gardiens et des autres visiteuses. C'est le début d'une longue traversée de sas en sas, des premiers contrôles jusqu'au parloir. Mais ce jour-là, la canicule rend l'attente insupportable...
"Rachida Brakni, qui passe à la réalisation, frappe fort avec ce portrait de quelques "condamnées collatérales" à la prison. C'est d'abord un superbe gynécée (composé d'actrices professionnelles et non professionnelles), d'une mixité sociale exemplaire et d'une solidarité insolente..." (Guillemette Odicino, Télérama). "Pour ses débuts de réalisatrice, Rachida Brakhni fait de ce huis clos mobile un spectacle théâtral qui met en évidence les tragédies individuelles de chacune de ces femmes. Quand il lui faut donner une dimension collective à la situation qu'elle a mise en place, le film fait long feu." (Thomas Sotinel, Le Monde). "Rachida Brakni, pour son premier film, manifeste son sens de la dramaturgie et du rythme. C'est fort, parfois attendu, un peu théâtral. Et prometteur." (François Forestier, Le Nouvel Observateur.)
Bonus : Entretien avec Rachida Brakni (2017, 20 min) ; bande-annonce

Capricci, 2016-2017

Type de document: DVD
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Afficher "Belle dormant"

Résumé: Dans le royaume de Letonia, le jeune prince Egon passe ses nuits à jouer de la batterie. Le jour, il n'a qu'une idée en tête : pénétrer le royaume de Kentz pour retrouver la belle dormant et briser le charme. Mais son père, le roi, qui ne croit pas aux contes de fées, y est totalement opposé. C'est Maggie Jerkins, archéologue de l'Unesco, qui va lui donner la clef...
"Le cinéaste suggère, par des jeux de regards subtils, une attirance entre le prince et celle qui le protège... Par rapport à "Peau d'âne" de Jacques Demy, référence omniprésente, que traversaient les transgressions les plus folles, "Belle dormant", limpide, n'a que cet amour sacrifié pour envers trouble. Mais c'est un secret magnifique." (Louis Guichard, Télérama). "... son adaptation du conte de Perrault est d'un charme fou, d'une légèreté jubilatoire et d'une candeur féerique qui le placent en digne descendant de Jacques Demy et de Jean Cocteau." (Bruno Debruisseau, Les Inrockuptibles). "Le film trouve paradoxalement son charme le plus ineffable dans cette absence d'enjeu, ce parti pris de ne rien dramatiser, mais de retraverser avec une conscience amusée des motifs bien connus et comme résolus d'avance." (Mathieu Macheret, Le Monde). "Voilà bien le film qui attend un spectateur du même bois que tous ceux qui l'ont menuisé. S'il en est ainsi, il y prendra, ce spectateur, le même genre de plaisir : jubilatoire." (Emile Breton, L'Humanité). "Le cinéaste espagnol Ado Arrieta s'empare du mythe intemporel de la princesse assoupie pour en tirer une superbe variation, malicieusement modernisée par le biais d'outils technologiques." (Luc Chessel, Libération). "C'est le premier film d'Arrietta depuis sept ans, et plutôt que d'y regretter l'absence, ou la perte, d'une dimension fascinante et brûlante, on y trouvera toujours cette forme de souveraineté, une imagination qui s'offre à être arpentée, comme un royaume sûr de ses charmes et de son hospitalité." (Florence Maillard, Cahiers du cinéma)
Bonus : "Adolpho Arrietta, Cadré - décadré" réalisé par André S. Labarthe pour la collection "Cinéma de notre temps", portrait du cinéaste à travers tous ses films avec Jean Narboni et Albert Serra (2014, 59 min) ; entretiens avec les acteurs ; deux courts métrages d'Adolpho Arrietta : "Pointilly" (1972, 27 min) et "Eco y Narciso" (2003, 19 min)

Capricci, 2016-2017

Type de document: DVD
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Afficher "La mort de Louis XIV"

Résumé: Août 1715. A son retour de promenade, Louis XIV ressent une vive douleur à la jambe. Les jours suivants, le roi poursuit ses obligations mais ses nuits sont agitées, la fièvre le gagne. Il se nourrit peu et s'affaiblit de plus en plus. C'est le début de la lente agonie du plus grand roi de France, entouré de ses fidèles et de ses médecins...
"Tout est fait pour donner corps, texture et matière à la mort. Et tout est fait pour inciter à vivre : rarement mets et vins auront paru aussi succulents." (Jacques Morice, Télérama). "Une heure trois quarts d'agonie au cours de laquelle on verra un Léaud magnifique de présence à la fois mutique et gémissante, massive et fragile." (Damien Aubel, Transfuge). "Au-delà de la joie de retrouver l'acteur Jean-Pierre Léaud dans un de ses plus sublimes voyages, cette oeuvre fascine, tant les couleurs du baroque espagnol resplendissent sur l'agonie du Roi-Soleil." (Genica Bacynski, L'Humanité). "Ainsi, si La Mort de Louis XIV met en scène quatre corps, le film lui-même semble avoir deux corps qui fusionnent : celui du didactisme historique sur les derniers jours de Louis XIV, et celui de la sacralisation symbolique et de l'hommage en acte à l'acteur qui nous est cher. Si La Mort de Louis XIV nous instruit, c'est bien le spectre de la mort de Léaud hantant ce film qui nous bouleverse." (Serge Kaganski, Les Inrockuptibles). "Rarement un film se sera à ce point décrit lui-même, nous désignant et nous assignant une place qui trouve en lui (en son coeur) à la fois son origine et sa fin, sa source et sa destination : rarement un film aura été aussi royal dans son dispositif et aussi mortuaire dans ses intonations." (Luc Chessel, Libération)
Bonus : Images du film commentées par Albert Serra (2017, 30 min) ; conférence de l'historien Joël Cornette : "La mort de Louis XIV et son contexte historique" (2016, 60 min)

Capricci, 2016-2017

Type de document: DVD
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Afficher "Kaili blues"

Résumé: Chen est médecin dans une petite clinique de Kaili, ville brumeuse et humide de la province subtropicale du Guizhou. Il a perdu sa femme lorsqu'il était en prison pour avoir servi dans les triades. Aujourd'hui, il s'occupe de Weiwei, son neveu, qu'il aimerait adopter. Lorsqu'il apprend que son frère a vendu Weiwei, Chen décide de partir à sa recherche. Sur la route, il traverse un village étrange nommé Dangmai, où le temps n'est plus linéaire. Là, il retrouve des fantômes du passé et aperçoit son futur... Il est difficile de savoir si ce monde est le produit de sa mémoire, ou s'il fait simplement partie du rêve de ce monde...
"... Deux minutes se sont à peine écoulées et l'on est déjà certain de tenir un vrai cinéaste : harmonie de la composition, réserve mystérieuse, acuité du regard..." (Jacques Morice, Télérama). "... Ce film, nouvelle preuve qu'après cent vingt années d'existence, la magie originelle propre au cinéma n'est toujours pas usée, qu'elle est toujours susceptible d'être réactivée par celui ou celle qui en a le désir et le talent, un peu comme une princesse de conte qui n'attend que le baiser du prince charmant pour se réveiller..." (Serge Kaganski, Les Inrocks). "... C'est avant tout une magnifique méditation sur le temps qui passe et sur ce que peut en faire le cinéma, comment il le tord et le malaxe, et semble toujours trouver de nouvelles manières de le remonter..." (Elizabeth Franck-Dumas, Libération)
Bonus : Entretien avec Bi Gan (14 min) ; "Le réveil des ombres, une histoire du nouveau cinéma chinois", documentaire de la série Cinéma de notre temps réalisé par Serge Le Péron

Capricci, 2015-2016

Type de document: Livres
Livres
Afficher "Le vagabond d'un nouveau monde"

Résumé: Scénario écrit en 1947 par l'écrivain et journaliste J. Agee pour C. Chaplin. Après l'explosion nucléaire qui a ravagé New York, deux communautés se forment sur les ruines du monde, l'une autour du Vagabond, qui valorise l'individu et l'instinct, l'autre autour d'un groupe de scientifiques, qui vit selon la raison pure. Le film ne se fit pas, mais les deux hommes devinrent amis.

Capricci, impr. 2010

Type de document: DVD
DVD
Afficher "L'intendant Sansho"

Résumé: Le Japon du 11ème siècle. Un gouverneur de province est exilé pour avoir défendu les paysans contre les autorités féodales. Quelques années plus tard, sa femme Tamaki, sa fille Anju et son fils Zushio sont kidnappés en cherchant à le rejoindre. Tamaki est déportée sur une île, alors que les enfants sont jetés dans un camp d esclaves commandé par l impitoyable intendant Sansho. Dix ans plus tard, Zushio, amer, a oublié les idéaux de compassion de son père, mais Anju l'exhorte à ne pas devenir comme Sansho. Anju apprend alors que leur mère pourrait être vivante, et qu'elle prépare un plan d'évasion pour Zushio...
“Moins connu que "Les contes de la lune vague après la pluie", mais aussi beau plastiquement et aussi profond dans son analyse du Japon médiéval (…). Les plans-séquences et la construction mélodique de l’intrigue s’accordent idéalement avec le jeu des interprètes. Très grand film.” (Jacques Siclier, Télérama hors série)
Bonus : Image et son restaurés 4K

Capricci, 2019

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