Nouveaux services dans le réseau
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- Partager, échanger
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- Barberey-Saint-Sulpice (Point-lecture)
Actualités de décembre 2023 dans les bibliothèques et points-lecture.
DécouvrirLe portail de la Médiathèque départementale del'Aube et de son réseau de médiathèques
Actualités de décembre 2023 dans les bibliothèques et points-lecture.
DécouvrirMises en situation pour faire découvrir des textes vivifiants qui parlent aux jeunes.
DécouvrirDes animations musicales en bibliothèques. CR de la formation du 3 janvier 2023.
DécouvrirOuvrir le regard et susciter l'inattendu.
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Vous souhaitez organiser des ateliers Fake News dans votre bibliothèque mais ne savez pas comment vous y prendre ?
Pour vous aider dans cette démarche, nous vous proposons des ressources tels qu'une bibliographie, une sitographie et une liste de structures dans l'Aube. Et aussi la mallette pédagogique Bayard et le jeu "Médiasphères"
Les sites de la BPI, du CLEMI et de CANOPE mettent à disposition de nombreuses ressources. Découvrez également le site Lumni qui peut vous aider à compléter vos connaissances.
Et consultez le CR de la formation-atelier animée fin 2021.
Cette rencontre a été organisée afin de sensibiliser les bibliothécaires du réseau à cette question de société et leur donner envie de proposer des ateliers tout au long de l'année au public. Ce thème étant très vaste, la question ne peut être traitée sur une demi-journée. D'autant plus qu'il faut réfléchir au(x) public(s) que l'on souhaite viser et prendre en compte que la constante évolution des outils numériques nécessite d'actualiser ses connaissances.
Le rôle des bibliothèques est essentiel face à ce sujet et complémentaire des dispositifs déjà mis en place dans l'Education Nationale.
Plus la technologie avance, plus il est compliqué de repérer les fake news. Cependant, la circulation de fausses informations ne date pas d'aujourd'hui. Ce sont les supports et la quantité qui ont changé.
Nous avons tenté, avec Julien Butet de la Ligue de l'enseignement et les bibliothécaires du réseau, de répondre, en partie, à ces questions qui en ont d'ailleurs amené d'autres !
Le visionnage de vidéos et photos ont permis de comprendre les rouages de la manipulation d'images qui peut prendre plusieurs formes : le doublage de la voix off, la chronologie des images, le montage et l'ambiance sonore mais aussi les trucages tels que les fonds verts, l'incrustation ou le détourage.
Il est important de comprendre comment sont construites les fake news et savoir faire la différence entre une information et un avis.
Attention également à ne pas tomber dans la paranoïa qui peut avoir l'effet inverse et nous enfermer, nous amener à nous replier sur nous-même.
Tout est question de nuance et d'équilibre. Pour cela, notre esprit critique en est l'outil le plus efficace. Confronter ses idées avec d'autres personnes tout en gardant un esprit de convivialité peut faire avancer notre réflexion. Et croiser les informations tout en vérifiant ses sources permet de se faire un avis plus précis.
Le métier de journaliste est régulièrement remis en cause. Il garantissait autrefois une information vérifiée avant d'être diffusée. Aujourd'hui, la spontanéité et la multiplication des informations et des supports doivent amener le récepteur de l'information à vérifier celle-ci. Certains outils existent en ligne tels que Decodex (Le Monde) ou HOAX.fr. Il est également possible, pour vérifier l'origine d'une image, dela faire glisser dans Google Images.
Nous avons également abordé la question des "deepface", véritable révolution tant ils sont faciles et rapides à réaliser mais peuvent avoir de lourdes conséquences, utilisés à mauvais escient.
"L'ignorant affirme,
Le savant doute,
Le sage réfléchit."
Aristote
Pour qui?
On pense que les enfants ne sont pas capables de philosopher parce qu'ils n'ont pas emmagasiné assez d'expériences - d'ailleurs la philosophie n'est enseignée qu'au lycée. Certes, les enfants n'ont pas autant vécu que les adultes, mais cela ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas réfléchir, observer, ressentir les choses et de ce fait, avoir un avis. Ces ateliers se veulent justement un lieu d'expression et de construction d'un esprit critique. Et pour ce faire, il faut écouter l'autre, confronter ses idées à celles des autres, affirmer son point de vue, argumenter... C'est tout cela qui se passe lors ces ateliers.
Comment se déroulent ces ateliers?
Les enfants (10 maxi) choisissent un thème pour la séance suivante. Lors des deux premières séances, les thèmes leur ont été imposés puis naturellement, se sentant peut-être plus à l'aise, ils ont exprimé leurs besoins de parler de l'amour, de l'amitié et de la mort.
J'essaie de suivre un fil conducteur par le biais de questions qui vont les amener à approfondir leur raisonnement. L'essentiel est de reformuler les opinions, de rebondir sur ce qui vient d'être dit, de mettre en lumière les contradictions afin d'engager une vraie discussion et parfois le fil conducteur est perdu.
Assis en cercle, sur le sol, tous ensemble nous réfléchissons. Je me positionne comme guide et non comme celle qui sait. Au préalable, j'explique qu'il n'y a pas UNE bonne réponse (comme à l'école) mais plusieurs réponses possibles et que les questions importent parfois plus que les réponses.
Pour favoriser la discussion, j'utilise des citations que je reformule et que les enfants commentent ensuite, des albums et également des "expériences de pensée" où les enfants sont placés dans une hypothèse de situation (Le prisonnier volontaire de John Locke, pour traiter de la liberté).
Ecoute et bienveillance sont essentielles pour débattre. Ainsi, les enfants peuvent exprimer leur accord ou désaccord toujours en justifiant leurs pensées, sans moqueries.
A quoi ça sert?
J'ai été surprise de la pertinence des raisonnements de certains. Je pense que ces ateliers permettent pour certains, timides au début, de prendre confiance en eux et j'espère dans une certaine mesure, à comprendre les autres, à apprendre à se connaître et pourquoi pas, à vivre mieux. Mais ça, c'est une autre histoire...
Quels pré-requis?
N'être sûr de rien et douter de tout. Voilà pourquoi ces ateliers seraient difficiles à mettre en oeuvre avec des adultes qui ont bien trop de certitudes....
Christelle de la bibliothèque de Lavau
Sciences en Territoire sur le thème de l'Eau s'est déroulé les 25 et 26 mars 2021 à Brienne-le-Château et communes voisines. Cette action a été organisée dans le cadre du Contrat territoire lecture. Terre avenir a été missionnée pour coordonner ce projet : définir les objectifs et le programme, identifier et mobiliser les partenaires, animer des ateliers.
L'événement était initialement prévu en novembre 2020 sur 3 jours entièrement à la médiathèque de Brienne-le-Château. A été élaboré un programme d'animations tout public et de séances à destination des scolaires. étaient envisagées. Compte tenu du contexte sanitaire l'action a dû être reprogammée et délocalisée.
Education au développement durable, diffusion de la culture scientifique, dialogue science/société, tels étaient les enjeux de cette action.
L'eau est abondante sur notre "planète bleue", mais avec le réchauffement climatique le cycle de l'eau est indéniablement modifié et la disponibilité de cette ressource questionnée au regard de nos usages. Dans le paysage aubois où l'eau est très présente et grâce à la participation de nombreux acteurs légitimes et locaux, le thème de l'eau a été abordé de façon ludique et variée auprès d'élèves du briennois.
Une conférence participative "Biosphère" par Cyril Dufer de l'association Bio-Sphère auprès des collègiens pour comprendre les grands enjeux de l'eau aujourd'hui.
Retour en images de Jessains
Retour en images à Mathaux et Lesmont
La Médiathèque de Brienne-le-Château remercie l'association Terre Avenir et plus particulièrement Sophie de Laage pour sa collaboration.
Le printemps a sonné il y a quelques jours et beaucoup d’entre vous ont déjà commencé à réaliser leurs plantations au jardin.
La commune souhaite vous accompagner en vous proposant un nouveau dispositif, la Grainothèque.
Fonctionnelle depuis peu à la Médiathèque, la Grainothèque vous permet de partager vos graines et de les troquer contre celles déposées par d’autres habitants de la commune.
Nous remercions par ailleurs Dominique, Jacky et Fabrice pour les graines qu’ils y ont déjà déposées, mais aussi les ados de la commune qui ont contribué à ce projet en réalisant la plaque colorée du meuble.
La Grainothèque est un projet participatif, mis gracieusement à votre disposition pour faciliter le don et l’échange.
Basé sur le troc, les tiroirs qui composent son meuble se rempliront et se videront selon les graines que vous y déposerez ou que vous prendrez.
Ces actions ne nécessitent pas d’être réalisées systématiquement en même temps, mais elles restent toutes deux nécessaires au bon fonctionnement et à la pérennisation du projet qui vise à l’échange, et non à la gratuité.
Il vous suffit d’apporter vos graines (fruits, légumes, aromates ou fleurs ornementales et comestibles) issues de vos précédentes récoltes, de préférence sans pesticides et impérativement non-hybrides F1.
Pour ce faire, la médiathèque met des pochettes à votre disposition pour contenir toutes vos graines.
Ces dernières vous donnent la possibilité d’y renseigner des informations utiles pour le futur destinataire de votre/vos don(s).
De ce fait, et grâce à vos propres conseils, les futures plantes se développeront dans les meilleures conditions chez les uns et les autres !
La possibilité d’échanger vos graines contre celles déposées par les autres usagers vous est offerte, ce qui permet d’alimenter constamment ce dispositif.
Cette démarche écologique et citoyenne trouve totalement sa place dans notre médiathèque :
La médiathèque est à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Les curieux, tout comme les futurs contributeurs, pourront retrouver la Grainothèque à l’entrée de la médiathèque (immédiatement à votre droite en rentrant), elle n’attend désormais plus que vous et vos graines !
Il y a quelques semaines, un groupe d’enfants de l’Accueil de loisirs très intéressé par le projet de la Grainothèque a interrogé Véronique SA-Noël, responsable de la médiathèque.
La curiosité des enfants s’est animée dès leur connaissance du système, ainsi, ils ont souhaité en connaître davantage sur le sens du mot Grainothèque tout demandant à Véronique quelles activités se déroulaient dans notre médiathèque (animations, spectacles, club de lecteurs, jeux de société et dorénavant Grainothèque).
Les enfants ont apprécié de savoir que la Grainothèque regrouperait des graines variées (légumes, fleurs, fruits et aromates) et que son principe s’établirait sur un système de troc.
Pour conclure, Véronique leur a même fait une confidence : ce qu’elle préfère dans ce projet, ce sont les notions de partage et d’échange entre les gens !
La Grainothèque est accessible aux horaires d’ouverture de la médiathèque :
Mardi, mercredi et vendredi : 14h à 17h30.
Samedi : 14h à 16h30.
Fermé les lundis, jeudis et dimanches.
Compte rendu de la formation du 3 janvier 2023 au Conservatoire Marcel Landowski à Troyes.
Et pour aller plus loin,
Avec Camille Vasseur, violoniste et organisatrice du Just Classik Festival
Déroulé de la séance ici.
A retenir :
Avec Anne-Sophie Reydy de la médiathèque départementale de l'Aube
Support de présentation ici.
A retenir :
Avec Lucile Dapremont responsable de la bibliothèque et de la communication
La bibliothèque du Conservatoire Marcel Landowski a son catologue mutualisé avec celui des médiathèques de Troyes Champagne Métropole. Il comprend une offre de CD, livres (dont pédagogqiques) et partitions. La consultation sur place est accessible à tous ; le prêt est dédié aux personnes inscrites à la bibliothèque du conservatoire, qui bénéficient aussi de l'accès à l'offre musicale en ligne de la Cité de la musique (concerts en ligne, ressources pédagogiques).
Le conservatoire peut être partenaire d'un projet ; les modalités de coopération sont variées (ex : concert d'élèves, intervention d'un enseignant, prêt d'instruments).
Avec Patricia Charette et Pauline Sagot du secteur musique à la médiathèque départementale de l'Aube
Liste des outils d'animation musicale à emprunter auprès de la médiathèque départementale de l'Aube.
A retenir :
Fiche action ici.
Jeudi 17 septembre 2020, une formation très intéressante sur le thème des sons en relaxation s'est déroulée au Centre Sportif de l'Aube. Invité par la MDA, Samuel Stolarz, nous a gratifié d'une journée très enrichissante. S'il n'est pas musicien, ce qui avait l'avantage de le mettre au niveau des stagiaires, sa grande expérience en communication positive, relaxation, gestion du stress, relation bienveillante, empathie... et avec des publics très différents, a été très précieuse et nourri les nombreux échanges.
Voici maintenant les apports de cette formation :
L'expérience vécue d'une relaxation guidée a été sans aucun doute le point le plus développé. C'était d'ailleurs une demande de la MDA et Samuel a guidé 3 relaxations dans la journée : 2 courtes en début et fin de stage et une plus longue en début d'après-midi. Les yeux fermés, allongé, chacun a pu donc éprouvé et ressentir dans son corps et son mental les effets d'une respiration profonde, d'une rotation de conscience (on visite mentalement chacune des parties de son corps afin de les détendre toutes), de visualisations mentales d'images décrites par le formateur... bref tout ce qui compose une relaxation guidée classique.
La découverte d'instruments de musique appropriés à la détente a été la transition entre relaxation et relaxation avec les sons : Dans un moment de pause, chacun a pu s'essayer sur plusieurs catégories d' instruments :
- Instruments produisant des sons longs, harmonieux, apaisants : le zenko (cousin du hang), la sanza (ou piano à pouces), le carillon, les bols tibétains ou encore le tambour de mer, les cloches accordées...
- Petits instruments de percussion, typiques de l'éveil musical : hochets divers, grelots, tambourins, bâton de pluie, triangle, appeaux, guiros, tube tonnerre, tubes harmoniques...
- Objets du quotidien produisant un son : casseroles, cuillères, râpe, feuilles de papier, timbale, tasse, boîte en plastique...
Sans oublier les sons que l'on peut produire avec son corps, le constat est étonnant : tous ces instruments peuvent intervenir dans une relaxation avec les sons.
Exemple de séance de relaxation avec les sons (15 min) : 2 groupes sont formés au sein des stagiaires ; à tour de rôle chacun des deux groupes sera animateur et animé. Le groupe recevant s'allonge en position de détente, yeux fermés et dans un premier temps chacun reçoit de la part des animateurs plusieurs images à visualiser chuchotées à l'oreille. Dans un deuxième temps, les animateurs commencent à utiliser différents instruments de musique et tous ensemble produisent des sons tout en se déplaçant. Il en résulte une ambiance musicale mouvante qui va agir comme un véritable massage sonore pour les personnes allongées. Pour cette séance, les stagiaires sentent qu'il est aussi agréable de recevoir que de donner. C'est l'exemple type d'une séance de détente ou retour au calme par les sons , accessible à tout bibliothécaire, souhaitant améliorer ou varier l'accueil de ses groupes d'enfants.
Exemple d'une séance d'éveil sensoriel : En raison du Covid-19, cette animation n'a pu être réalisée mais bien expliquée oralement :
Dans un plateau compartimenté, type plateau repas, on dispose différents objets, matières, plantes pouvant solliciter le toucher, l'odorat, le goût et l'ouïe. Un plateau concerne 2 enfants : un manipulant et un recevant aux yeux bandés. L'animateur adulte a préalablement construit une histoire enfantine simple qui utilise les noms des objets disposés dans le plateau. Chaque fois q'un nom d'objet est cité, l'enfant manipulant sollicite le sens concerné de l'enfant recevant : une branche que l'on craque, un grelot... (ouïe) ; des feuilles sèches , du sable... (toucher) ; quelques feuilles de menthe ou de mélisse... (odorat) ; du miel, du chocolat en poudre... (goût)
Mouvements du corps avec la flûte à coulisse : l'animateur imagine pour les enfants une série de mouvements du corps, descendants (quand la flûte descend dans le grave) et ascendants (quand la flûte remonte vers l'aigu). Il montre d'abord la série aux enfants avant de les diriger seulement avec la flûte.
Illustration sonore : l'après-midi les stagiaires ont été invités à préparer puis restituer des contes ou extraits de contes avec illustration musicale. Il a été intéressant de constater que :
- Bien préparé, le récitant peut être en même temps l'illustrateur musical
- l'illustration musicale peut être réaliste (un appeau d'oiseau pour un oiseau, un son de cloche pour une cloche...), symbolique (le tambour pour le loup, le woodblock pour le chat...). Elle peut-être discontinue (interventions ponctuelles au cours de l'histoire) ou continue (elle forme une ambiance musicale pouvant varier de volume mais toujours en arrière du récit, ex : djembé ou sanza pour un conte africain ; tambour de mer pour histoire marine...). Enfin un motif mélodique peut revenir plusieurs fois au cours du récit (mélodie au carillon ou sur les cloches accordées...)
Voilà, une corde de plus à l'arc des animations musicales. Cette formation a donné de nombreuses pistes d'animation musicale relaxante, apaisante, invitant au calme créatif. Elle pourrait être suivie par : "Savoir guider une relaxation de 15 à 20 min pour les enfants". En effet ce petit moment de détente attentive dans le calme peut servir d'introduction ou de conclusion à toute animation jeunesse.
A la prochaine...
Cette installation est à découvrir seul, en famille ou entre amis, jusqu’au 4 décembre prochain. Véronique et Flavien vous présenteront ces belles œuvres si particulières et vous inviteront à composer votre morceau, selon vos envies. N’hésitez pas à renouveler l’expérience durant les semaines à venir, car chaque nouvelle visite est l’occasion de découvertes presque infinies. Les classes de CE2/CM1 et CM1/CM2 profiteront de cette exposition pour débuter le Projet Artistique Globalisé musical qu’ils suivront tout au long de cette année scolaire 2021/2022 avec un enseignant du conservatoire, Jean-Christophe Banaszak.
En ouverture, un moment musical inédit ce mercredi 10 novembre La troupe d’artistes dont une danseuse ont ouvert cette exposition ce midi par un moment musical d’une vingtaine de minutes, en compagnie d’un public aussi attentif que ravi. Emilie Parnisari et Pascal Chanteperdrix, enseignants de l’école élémentaire, étaient venus en avantpremière avec quelques parents et enfants.
Cette exposition a lieu grâce au soutien du Département de l’Aube et de sa médiathèque départementale dans le cadre du Contrat territoire-lecture avec le ministère de la Culture. Retrouvez toutes les infos sur le site mediatheque.aube.fr pour tout public : aux heures d’ouverture au public. pour les scolaires : pendant les accueils scolaires. Filipp et Sylvie Degrott de PHiLéMOi – Sculptures sonores S’inspirant de l’histoire de la lutherie et dans le sillage des recherches menées par les frères Baschet, les sculpteurs de sons (Filipp et Sylvie Degrott de PHiLéMOi) créent de nouveaux Instruments acoustiques où le métal s’assemble avec le bois, le bronze, l’ardoise, la pierre et le verre, éveillant la curiosité et le jeu musical et réaffirmant la place du geste musical. Sculptures d’ardoise et de bronze à tiges de verre frottées, méta-instruments joués à distance par captation de mouvement, structures de bois et de métal percutées par des baguettes…, les installations invitent le public à explorer les matériaux, leurs sonorités. Mêlant arts visuels, science et musique, les installations, à la fois sculptures et instruments de musique, permettent à chacun, sans formation musicale de jouer librement avec les sons et de composer des pièces sonores (paysage ou portrait).
A Mussy sur Seine : une journée, trois lieux... et quelle ambiance !
En partenariat avec la MDA , vendredi 8 novembre 2019, la médiathèque de Mussy sur Seine et l'association des Amis de la Lecture et du Patrimoine ont accueilli le duo MAM, Viviane Arnoux et François Michaux pour une journée mémorable.
La première séance s’est déroulée à l’école Henri Chantavoine pour trois classes primaires dès 10H30. Après avoir donné quelques informations sur leurs instruments et avoir répondu aux questions des enfants, le concert s’est déroulé dans une ambiance devenant de plus en plus joyeuse et festive. La participation des enfants fut unanime du CP au CM2.
L’histoire des Celtes et de leurs ennemis romains ainsi que les chants de marins ont permis à tous de chanter et de mimer les exploits des vaillants guerriers. Après un temps plus calme où les musiciens purent répondre à quelques questions, les enfants enchantés et ravis promirent de revenir le soir au concert tout public.
A 15H30, le Duo MAM se rendit à l’EHPAD des Glycines où les attendaient les pensionnaires et la classe grande section de maternelle. Après avoir appris une petite chorégraphie avec les artistes et la chanson, les enfants écoutèrent avec les pensionnaires. A la fin du concert, le duo accepta de jouer, à la demande de deux dames âgées, quelques romances de leur jeunesse. Un goûter réunit ensuite petits et grands.
Le troisième rendez-vous eut lieu salle de la mairie à 18H30 et dès que les portes furent ouvertes, nous avons compris que le succès serait considérable. Il fallut remettre des chaises afin de pouvoir accueillir un grand nombre d’enfants (environ 25) qui avaient convaincu leurs parents de venir applaudir le Duo MAM. Nos adhérents étaient également venus en nombre (au total 90 personnes) et la soirée fut une vraie réussite. Les artistes du duo MAM à la fois virtuoses et comédiens firent la conquête de ce nombreux public si divers.
Nos sincères remerciements vont aux sympathiques et talentueux artistes, au Conseil Départemental, à Vincent et son équipe de la MDA, aux enseignantes, à la municipalité de Mussy , à la direction de l’EPHAD et à notre public.
La fascinante histoire de l’accordéon par le DUO MAM
Vendeuvre le vendredi 7 Juin 2019
Au mois de Novembre dernier, la Médiathèque Départementale de l’Aube a proposé à l’ensemble des structures du département d’être partenaire pour mener des actions dans le cadre du dispositif de prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées, entièrement financées par la Conférence des Financeurs.
Quelle aubaine ! Recherchant une action d’envergure en faveur des personnes âgées, je n’ai pas réfléchi longtemps pour adhérer au dispositif. Il faut savoir qu’une de mes missions est de positionner la médiathèque comme un lieu de détente et de rencontre, favorisant les échanges et luttant contre l’isolement. Le lien social est pour moi le meilleur bouclier contre l’accélération du vieillissement et contre l’individualisme des jeunes. Il était donc évident que j’opte pour un projet intergénérationnel, et plus précisément musical. C’est bien connu la musique rapproche les générations. Mais la difficulté majeure dans ce projet était d’intéresser et de faire sortir les seniors Vendeuvrois.
La proposition de représentations du DUO MAM était idéale. Elle m’a même permis de tisser des liens avec des partenaires locaux. Quoi de mieux que de travailler à plusieurs sur une même action que seule et isolée dans un coin, cela aurait été le comble du projet.
Ainsi, il était essentiel de lier les générations et pour ce faire Mesdames Bourgeois et Fidji, maitresses de la classe de CE1/CE2 avec le soutien de Madame Dutheil directrice de l’école Pierre et Marie Curie de Vendeuvre-sur-Barse et Madame Roussette, animatrice à l’EHPAD Le Parc du Château de Vendeuvre-sur-Barse ont accepté de collaborer à ce projet.
Un jour – Trois actions différentes sur trois sites …
Le DUO MAM est d’abord intervenu à l’école. Tout un travail en amont a été effectué par les élèves. En effet, ils ont étudié les instruments par le biais des documents mis à disposition par la Médiathèque, appris la chanson « Accordez accordéons », et ont également réalisé de petits poèmes en l’honneur des personnes âgées qu’ils ont pu interpréter conjointement le jour J avec le DUO MAM, à la fin de leur représentation.
Les grands-parents de tous les écoliers de l’école Pierre et Marie Curie ont été conviés pour l’occasion en fin de matinée. 15 grands-parents ont répondu présent. D’ailleurs, leurs petits-enfants ne faisant pas parti de la classe des CE1/CE2, ont été invité à les rejoindre pour un moment unique. Les grands-parents ont été très satisfaits de cette action d’autant que c’était pour la plupart la première fois qu’ils rentraient dans l’école.
Faire intervenir le DUO MAM dans ce lieu avait pour objectif de rompre avec l’isolement et la routine en réunissant grands-parents et petits-enfants.
Par la suite, en début d’après-midi, la classe de CE1/CE2 a rejoint le DUO MAM à l’EHPAD. Une représentation semblable à celle du matin a été réalisée : la chanson « Accordez accordéons » et les petits poèmes ont clôturé le spectacle, suivi par un moment très convivial avec un goûter partagé offert par l’EHPAD. L’objectif était que les enfants mettent à profit un peu de leur temps pour collaborer avec le DUO MAM et proposer ainsi aux aînés une action culturelle et musicale permettant d’aiguiser leur curiosité, leur attention et pourquoi pas leur faire raviver des souvenirs.
Ainsi, les 30 résidents pouvant participés à cette représentation sont venus avec grand plaisir accompagnés de 9 salariés. Ce fut un vrai moment de complicité, gagnant-gagnant pour les aînés et les enfants !
Par ailleurs, les personnes disposant du dispositif du « portage de repas à domicile » avaient également été invitées à les rejoindre. Un moyen de transport était à leur disposition gratuitement pour les y accompagner, mais aucun n’a souhaité y participer.
Pour finir, à 18h, ce fut le tour de la Médiathèque d’accueillir le DUO MAM. La mise en place de ce projet a demandé un fort investissement, notamment pour la communication. Les affiches et flyers, bien que mentionnant la « Conférence des Financeurs », précisaient que « La fascinante histoire de l’accordéon » était ouvert à tous. (Toujours dans l’optique de l’intergénération) Ils ont d’ailleurs été transmis à l’ensemble des partenaires et contacts de la commune de Vendeuvre-sur-Barse et très largement diffusé au sein de la commune. Le plan de communication classique a été suivi et sous toutes ses formes habituelles (diffusions papier, panneau lumineux, presse, facebook, sites web de l’« Office du tourisme des Grands Lacs », et de « Sortir dans l’Aube »). De plus ; il a été décidé d’inviter individuellement chacun des aînés de Vendeuvre-sur-Barse. Plus de 300 invitations ont donc été distribuées.
Par ailleurs, afin de permettre à chacun de profiter de ce spectacle et en particulier pour les personnes non mobiles, un service de navettes gratuites, en collaboration avec la Maison pour Tous Centre Social de Vendeuvre-sur-Barse, été proposé. Seul, un couple avait opté pour cette option. Mais le moment venu, même si plus tôt dans la journée, il leur a été rappeler l’heure de la venue de la navette, ils n’étaient pas prêts et ne sont donc pas venus.
Suite aux courriers, 59 personnes se sont inscrites, toutefois 72 personnes ont assisté à cette belle représentation que nous ont offert Viviane Arnoux et François Michaud. Des enfants du quartier s’étaient installés avant la prestation mais finalement ont changé d’avis avant même le début du spectacle. Quelle est la raison de leur départ anticipé ? « Comme on a vu qu’il n’y avait que des vieux, on a cru que c’était que pour eux, mais de toute façon, on entendait la musique de dehors !!! ».
Ainsi, un projet intergénérationnel peut paraitre difficile à mettre en place, pourtant le nôtre a bien vu le jour et a rencontré un vif succès grâce au partenariat mise en place avec l’école élémentaire et la maison de retraite que je remercie vivement. Et surtout un grand merci à la Médiathèque Départementale de l’Aube qui est à l’initiative de cette action avec la conférence des financeurs et qui déniche toujours les bons artistes ou auteurs faisant que les animations sont toujours réussies.
Un grand merci à tous… un partenariat sur d’autres thématiques à renouveler !!!
Frédérique Huet
Vendredi 10 mai 2019, le duo MAM est venu à Bouilly, grâce à une proposition et à la prise en charge financière par le Conseil départemental via la Médiathèque départementale de l’Aube.
Leur spectacle interactif « Voyage celte » a ravi les divers publics.
Les 130 élèves des 6 classes de l’école élémentaire de Bouilly, Souligny, Javernant et Sommeval le matin battaient des mains en cadence (ou non !), enthousiastes. Le Duo MAM a présenté ses instruments et leur fonctionnement (accordéon, violon, alto), a fait chanter le public du Manau (Dans la vallée de Dana) ou participer à la bataille entre romains et celtes avec le morceau Celtic Jungle, leur a montré qu’un accordéon sait jouer du rock et les a embarqués dans une chanson de marin en dansant des mains comme dans un fest-noz.
Les professeurs comme les élèves étaient enchantés de ce spectacle vitaminé.
A l’EHPAD, 32 résidents et pour certains avec un membre de leur famille, trois membres du personnel ont assisté, les personnes âgées passives au démarrage se sont lentement laissées imprégnées par la musique, on a vu pour certains des mains et des pieds s’animer, d’autres ont chanté et la plupart ont largement applaudi, ravis de leur après-midi.
Le soir, la médiathèque a accueilli 40 spectateurs pour écouter le concert du Duo. Les livres ont vibré aux rythmes celtes cadencés. Nous avons partagé ensemble un pot de l’amitié pour clore cette expérience joyeuse.
Isabelle SYLVIN et Nadine BAILLOT, pour la médiathèque de Bouilly, Souligny, Javernant et Sommeval
Une réussite totale, cette édition 2019 de Festi'Coccinelle ! Parents, animateurs, bibliothécaires, il faut venir à cette journée jeunesse en plein air. C'est une occasion unique d'assister à plusieurs spectacles bien sûr, mais surtout de rencontrer, d'échanger et partager avec de nombreux acteurs socio-éducatifs (artistes, compagnies, animateurs d'atelier, bénévoles...) qui seront peut-être vos collaborateurs de demain.
De 10h à 17h30, pas moins de 24 activités étaient proposées aux enfants : écoute d'albums, découverte du cinéma, confection d'un cerf-volant, détente et comptines pour les tout-petits, sensibilisation à la gestion des déchets, contes médiévaux, jeux en bois, initiation musicale, enregistrement radiophonique, céramique, dessins comme à la Préhistoire...etc.
le site : https://www.festicoccinelle.org/
Mais place maintenant à quelques photos commentées.
Cette rencontre annuelle a été l’occasion d'échanger sur les enjeux du numérique dans notre société et dans les bibliothèques.
Retrouvez les présentations du matin
Ici pour L'inclusion numérique : le schéma départemental dans l'Aube – par Noémie Brague, conseillère numérique référente au Département et Carole De Guglielmo, chef du service mission appui aux politiques publiques au Département
Ici (cliquer sur ici puis sur télécharger) pour Intégrer le numérique au sein de l'éducation artistique et culturelle – par Julien Devriendt, responsable du numérique au réseau des médiathèques de L'Haÿ-les-Roses.
L'après-midi, les participants ont expérimenté des ateliers, pour la plupart avec des outils de médiation disponibles à la médiathèque départementale :
3 autres ateliers étaient également proposés :
Dorian de la médiathèque de Ste Savine partage les fiches des ateliers qu'il a animés avec les robots empruntés à la médiathèque départementale. Ces fiches viennent compléter celles déjà présentes dans les malles robots.
A télécharger ici.
Du numérique aux carottes râpées, il n'y a qu'un pas...
Vous souhaitez expliquer ce qu’est un algorithme mais vous ne savez pas comment faire ? Prenez l’exemple des carottes râpées ! Pour réaliser des carottes râpées prenez des carottes, épluchez-les, râpez-les, mettez le tout dans un saladier, ajoutez de la vinaigrette puis servez. Cet exemple simple permet de comprendre qu’un algorithme est une suite d’actions données à un ordinateur.
Vous pouvez prendre également l’exemple de « l’ami à programmer » pour ajouter la notion de choix : vous jouez à un jeu avec votre ami mais celui-ci est un mauvais perdant. Soit votre ami gagne et il est content. Soit il perd et il va être de mauvaise foi. Si la situation empire, il va même se mettre à tricher. Cet exemple a pour but de montrer qu’en fonction d’un choix, une situation arrivera et si vous faites un autre choix, ce sera une autre situation comme dans un algorithme.
Un crayon et du papier suffisent pour expliquer le numérique !
Vous aimeriez parler des données numériques à des enfants ? Faites un mini questionnaire avec des informations simples (êtes-vous une fille ? un garçon ? avez-vous un chien à la maison ?). Après avoir mis en commun les informations, vous vous rendez compte que 90% des enfants ont un chien. Vous pouvez ainsi leur expliquer que s’ils avaient entré ces informations sur Facebook, ils auraient eu des publicités de croquettes pour chien. Ainsi avec une simple feuille et un crayon, vous pouvez aborder la notion de données.
Un logiciel pour « scratcher »
Ce logiciel éducatif apprend aux enfants à coder pour créer des jeux vidéo simplement et sans internet : comment faire avancer un chat, comment ajouter des bruitages et des interactions avec d'autres personnages. Un atelier ludique pour comprendre notre environnement numérique contemporain.
Les voyageurs du numérique, une structure ressource
Ces exemples ont été présentés lors de la journée d’étude du 28 mars 2019 « Nouveaux usages, Nouveaux publics : quelles compétences et identités professionnelles dans les espaces de savoirs ? » organisée à Canopé Reims ; Bibliothèque sans frontières y a décrit son programme « Les voyageurs numérique ». L’objectif de cette présentation était de montrer qu’il était tout à fait possible de parler de numérique sans avoir accès à internet.
Les voyageurs du numérique est un programme d'éducation au numérique (ex : programmation informatique, protection des données). Il a pour mission de former les personnes qui seront au contact du public. Son site web donne accès à de nombreuses ressources comme des fiches pédagogiques ou des activités avec des exemples simples et à la portée de tous. Les voyageurs du numérique proposent également des ateliers.
Claire Chickly, chargée de mission innovation ouverte à la Bnf, nous parle du « hackathon », un concept de travail collaboratif en pleine émergence.
CR d'une intervention lors de la journée d’étude du 28 mars 2019 « Nouveaux usages, nouveaux publics : quelles compétences et identités professionnelles dans les espaces de savoirs ? » organisée à Canopé Reims.
Qu’est-ce qu’un « hackathon » ?
C’est un évènement organisé par une structure qui rassemble en un même lieu des personnes volontaires dans le but de ressortir avec des idées voire des prototypes qui permettront d’améliorer et/ou de créer de nouveaux services. Le hackathon peut se dérouler sur quelques heures comme sur plusieurs jours.
Depuis 2016, la Bnf organise chaque année une grande journée « hackathon ». Les participants se réunissent pendant 24 heures afin de réfléchir sur un thème donné. Les participants se rencontrent, échangent leurs idées et ont aussi la chance de passer une nuit à la Bnf. Comme l’a expliqué Claire Chickly lors de son intervention, c’est un « évènement fédérateur ». Pour elle, le hackathon est également un moyen de donner une image plus innovante de cette grande institution. La première édition avait d’ailleurs réuni 70 personnes.
Qui sont les Hackathoniens ?
Mais qui sont réellement ces adeptes du hackathon ? Claire Chickly a identifié des profils très variés :
Concernant l’organisation du hackathon, les employés de la Bnf sont aidés par des bénévoles.
Comment cela se passe ?
Durant les 24 heures, un jury vient voir à trois reprises les candidats pour les aider, les conseiller et les orienter afin d’améliorer leur production. Les hackathoniens doivent suivre un thème donné, par exemple la musique pour la première année ou la jeunesse pour la seconde. Le groupe gagnant voit son projet développé par la Bnf.
L’émergence de nouveaux services
Le premier lauréat était le projet Gallicarte qui est une carte interactive permettant de géolocaliser un fonds. La deuxième année c’était Musiviz qui propose deux fonctionnalités permettant d'améliorer la recherche et la consultation des documents sonores dans Gallica avec l’aide d’ondes et de spectrogramme. L’année dernière, c’est le projet Mix Tes Romans qui l’a emporté. Cet outil permet de s’approprier des œuvres du programme scolaire et génère un jeu de cartes : les élèves réinventent ainsi des histoires.
D’autres projets non lauréats ont été également remarqués comme un photomaton pour se prendre en photo avec des archives de Gallica en fond ou encore le projet Gallica Lol qui génère des « mèmes » qui sont les archives de la Bnf accompagnées d’un message humoristique, destinées à être diffusées sur les réseaux sociaux.
De la théorie à la pratique
Pour des raisons techniques, pour l’instant aucun des projets lauréats n’a vu le jour. Cependant en 2017, la Bnf a créé Gallica Studio afin de recenser les projets réalisés avec les ressources de Gallica. L’objectif est de valoriser les réutilisations à travers ce site.
Même si tous les projets ne sont pas exploités, Claire Chickly l’assure, les contenus sortant du hackathon ne sont pas réalisés en vain et deviennent pour la Bnf, de véritables sources d’inspiration.
Le hackathon a donc encore de beaux jours devant lui….
Auteure, graphiste, illustratrice, ingénieure papier.
Après le succès international d’ABC3D, édité dans 12 pays puis récompensé par le prix du "Plus Beau Livre français" et aux États-Unis par le "Meggendorfer Prize", Marion Bataille s’est imposée parmi les plus grands créateurs de pop-up.
Depuis quelques années, elle conçoit des ateliers de typographie à destination de ceux qui apprennent à lire et à écrire. De ces ateliers naissent des outils pédagogiques parmi lesquels AOZ.
Marion Bataille souhaite transmettre ce qu’elle a appris du graphisme pour ceux qui apprennent l’écriture ou l’ont perdue.
Elle travaille sur la forme de la lettre, sa place dans l’espace suite au constat que l’on utilise les lettres sans en connaitre les règles de construction alors que la forme est importante dans l’apprentissage de l’écriture ; c’est le moment de l’enfance où les formes deviennent signes, lettres.
Marion Bataille invite à dessiner, construire, regarder les lettres dans le paysage. Ou encore à établir un lien avec le son qui arrive par l’espace, son que l’on écrit en 2 dimensions.
La typographie permet aussi de comprendre la construction des lettres.
Ses pop-up sont une initiation à l’espace, entre livre et volume.
La technique du papier plié n’y est pas masquée comme cela l’est souvent. Une importance est aussi accordée aux bruits produits lors de la manipulation.
C’est le livre en tant que contenant qui est valorisé, sa forme et sa valeur sensorielle. C’est la matérialité et non son contenu qui prime ici.
Le pop-up facilite la compréhension de la présence dans le monde réel alors que la géométrie est plus abstraite. Avec un cube par exemple on peut créer deux plans dans l’espace. On fait appel aux symétries axiale, verticale. Composer un visage est un bon moyen d’aborder cette notion de symétrie.
Composée de modules en bois ou carton et de pop-ups, l’exposition Tout en Un a été conçue pour Le Signe, centre national du graphisme à Chaumont, par Marion Bataille et Fanny Millard autour du thème de la ville. Cette exposition a été présentée en septembre 2020 dans les bibliothèques de Charmont-sous-Barbuise et Piney dans le cadre du PAG Construire les lettres et le livre car elle était transposable à la thématique.
L'exposition a permis ainsi à chacun d'être acteur de la construction de lettres - à différentes échelles : celle de la main et celle du corps de l'enfance.
Les lettres se construisent au gré des passages du public qui les assemble. Par le fait de construire, les notions de construction, d’échelle, de perspective, de modularité sont développées.
Par ailleurs, les matériaux (papier, carton et bois) font référence aux étapes dans le cycle de fabrication du papier. Déclinés à différentes échelles, ils révèlent leurs qualités.
⇒ Memo rédigé par Anne de la médiathèque de Piney.
Présentation par Marion Bataille
Chacun s’en empare à sa façon, en construisant des lettres avec les objets que l’on a sous la main, puis elles sont assemblées dans un livre.
Cela permet également de découvrir les étapes de l’élaboration d’un livre.
Avec les arts plastiques, il s’agit de mettre l’élève en situation de création car la pratique est essentielle. C’est à force de multiplier le geste que l’aisance arrive, comme pour l’écriture.
Ce qui compte dans l’écriture c’est que ce soit lisible, c’est d’être lu, que la lettre soit reconnue. La « beauté » se trouve alors dans ce que l’on arrive à faire lire ce que l’on écrit.
Dans l’écriture japonaise ou arabe, il n’y a pas d’enjeu à la stylisation géométrique car la beauté est dans le geste et l’écriture est présente sous des formes multiples (ex : architecture, poterie).
⇒ Suivre le projet sur le site de l'Académie et consulter les photos des ateliers pop-up et typographie organisés lors de la formation en septembre à destination des enseignants, bibliothécaires et animateurs d'accueils de loisirs. ⇒ Feuilleter le carnet de bord de la classe de CM2 de l'école de Piney. |
1ère séance : sur le modèle d'AOZ, construire les lettres de son prénom à partir de ronds, carrés et triangles de formes variées et en 2 couleurs.
2ème séance : création d'un livre de pop-up : réalisation des pages et de la couverture. Il a été question de "marquer le pli", de la mémoire du papier.
Des livres de Marion Bataille
Un abécédaire, très graphique (images numériques) et plein d'humour.
Les bruits et onomatopées entrent en relation avec l’environnement pour constituer des paysages sonores et graphiques. La forêt illustre le silence, les bruits non identifiables. Est évoqué le moment où on entend les sons, où on ne connait pas encore l’écriture.
Cet abécédaire qui présente les lettres sous forme de pop-up est une reprise d'Op Up, alphabet dans l'espace et en mouvement, (autoédité à 30 exemplaires montés à la main pour une exposition).
L’ordre alphabétique est une chanson que tout le monde connait. Il s’agit aussi de porter attention à comment les lettres se répondent par la couleur, le mouvement.
Un pop-up ludique pour se familiariser avec les chiffres, qui met en évidence la relation entre les doigts de la main et le dessin.
Composé en fait de 2 livres : chiffres dans l’ordre croissant et dans l’ordre décroissant. Le rythme est donné par la succession des pages et accentué par le noir et blanc.
Un album pop-up pour découvrir les nombres de 0 à 10 créés par la combinaison de cercles et de rectangles.
Conçu comme un spectacle. Le jaune c’est la lumière des projecteurs, qui permet un contraste optimal avec le noir.
Ce numéro présente une série de lettres réalisées par des enfants lors d'ateliers menés par la graphiste Marion Bataille autour du jeu graphique AOZ. Des textes abordent les questions relatives à l'acquisition de l'écriture et au jeu avec les lettres. Avec un set de jeu AOZ.
Les travaux des enfants ont été présentés au musée du Havre et ont ainsi intégré les collections.
Un album autour des sons qui agressent ou rassurent, avec une typographie qui transforme les onomatopées en images.
Sous la forme d'un leporello, 26 cartes postales, une pour chaque lettre de l'alphabet, invitent à un jeu d'observation sur ce qui est lu ou vu, sur ce qui est texte ou image.
Qu’est-ce qui distingue une forme d’une autre, ce qui fait qu’on lit une lettre dans le paysage : ici sans ordre.
« VUES / LUES est une collection de 26 cartes postales présentées verticalement par ordre alphabétique, dans un leporello.
Chaque carte est détournée de son usage initial et de l’intention photographique : retournée, assemblée, interprétée et classée…
Ce n’est pas le sens premier de la prise de vue qui est donné à voir, mais le sens créé par la séquence. Tous les paramètres plastiques de cette collection, qui court depuis 1988, sont importants. Que les images soient vieilles, qu’elles ne soient pas retouchées, que leur chromie soit hétérogène… tout ceci les relie et concourt à former un ensemble particulier.
La carte postale est un standard ; de format, d’impression, de diffusion et d’usage. Nous sommes hors de chez nous et cherchons une image à poster qui représente cette expérience. Pour cela, nous passons par le point de vue unique et préexistant de la carte, qui la rapproche de l’expérience du langage. La carte postale, comme la forme alphabétique est VUE d’abord, et LUE ensuite. » Palais de Tokyo
Une rencontre atelier avec l'autrice illustratrice a eu lieu, à la médiathèque de Villenauxe la Grande, rassemblant des bibliothécaires du réseau, une bénévole de "Lire et faire lire" et une éducatrice de jeunes enfants de la PMI.
Anne Letuffe nous a fait découvrir son univers et nous a expliqué la genèse des expositions qu'elle réalise.
Pour que chacun s'approprie au mieux l'exposition, nous avons réalisé le montage des tunnels et de l'accordéon :
Nous avons ensuite participé à 2 ateliers :
Atelier " Collage de matières naturelles" ( réalisable dès le plus jeune âge !)
Atelier "Découpe photos et dessin"
Une formation vraiment pertinente pour s'approprier l'univers de l'auteur, faciliter et optimiser l'emprunt futur de l'exposition !
La séance a commencé par la présentation de ses œuvres et de son univers peuplé de personnages atypiques. L’artiste a expliqué ses démarches créatives et les diverses techniques employées pour l’illustration de ses albums, particulièrement la gravure sur bois, dont sont issus des jeux géants uniques faisant écho à ses livres et exposés à cette occasion.
Ensuite, Olivier Philipponneau a animé l’atelier « grave ton bizarre personnage » en guidant pas à pas les participants à libérer leur créativité pour obtenir des réalisations très originales. Armés de gouge pour graver dans la gomme, les petits artistes ont ensuite encré et passé sous presse leur plaque afin d’imprimer leurs fameux personnages sur des feuilles colorées.
Pour conclure cette rencontre artistique, après une séance de dédicace, l’auteur attentif a examiné et pris en photos les productions exposées à l’accueil de loisirs que les petits lyotains avaient réalisées en son honneur. Malgré les contraintes liées au contexte sanitaire, tous les participants, lyotains et extérieurs, ont salué et apprécié ce moment convivial et intimiste qui s’est déroulé dans les meilleures conditions possibles.
Cet évènement culturel annuel, tant attendu par les aubois, n’a pu se réaliser dans la commune qu’avec la collaboration de l’association Lecture et Loisirs et la Médiathèque Départementale. Elles ont respectivement, invité l’auteur, prêté les livres et fait venir les précieux jeux d’artiste.
Quelques uns des albums et jeux d’Olivier Philipponneau présentés aux classes et à l’accueil de loisirs : Zébulon et le poussin- Zébulon et la pluie- Le peintre des drapeaux- 1,2,3 banquise – L’oiseau à 2 becs – Perdu ! - Pi-ramide – Le Détective Rollmops.
Le vendredi 8 octobre, les enfants des classes de CE2, CM1 et CM2 ont accueilli l’auteur, illustrateur et réalisateur de films d’animation Nicolas Bianco-Levrin.
Les écoliers avaient pu préparer cette rencontre et découvrir l’univers de l’auteur en regardant une série de courts-métrages et en parcourant ses livres, mis à la disposition des classes par la médiathèque de Chavanges, et présentés par les enseignantes et par Fabrice, le bibliothécaire.
Cette première approche leur avait permis d’appréhender la richesse et la variété d’expression de cet univers sans mièvrerie, avec des œuvres à l’humour parfois gaguesque (les bandes dessinées Kroak, les courts-métrages Petite Étincelle, Celui qui domptait les nuages, Le temps de vivre), d’autres où l’on croise des personnages en proie aux passions humaines (La Taverne, Œil pour œil), et parfois même tourmentés (Simon sans nuit, Même si...).
La venue de l’auteur, en matinée et l’après-midi, a fait forte impression sur les écoliers. Ils ont pu découvrir l’envers du décor, la face cachée de la création, la personne qui donne vie, mouvement et prête parfois sa voix à des personnages de papier, de carton, de pâte à modeler, ou de films d’animation.
Nicolas Bianco-Levrin a raconté le lent processus créateur qui est le sien, nourri de son vécu, de ses voyages, de ses recherches – dont témoigne le carnet de notes et d’études feuilleté devant les élèves. Rien ne sort du néant, et il faut le temps de la maturation. Un long chemin s’étire souvent entre les premières idées et leur mise en œuvre.
Et cette mise en œuvre, c’est tout un travail ! L’auteur a expliqué les techniques d’illustration et d’animation, la patience qu’il faut mobiliser pour obtenir une œuvre vivante, fluide, expressive, à raison de 12 ou 24 images par seconde.
Guidés par l’auteur, équipés de feutres et de blocs-notes, les enfants ont ensuite pu se mettre à l’ouvrage et animer leurs propres dessins au cours d’un atelier plastique. Une demi-heure plus tard, on a pu voir, dans ces blocs-notes transformés en Flipbook, une fusée traverser les pages, une méduse onduler, des balles rebondir, un petit cœur divaguer, des personnages gesticuler…
Cette demi-heure aura suffit à l’auteur pour faire naître un petit poisson frétillant… et le faire passer sous les dents aiguisées d’un requin – peut-être échappé de son court-métrage Tripbook. Comme une courte tranche de vie (de poisson) qui n’attend qu’un coup de pouce pour s’animer et se réanimer, encore et encore, et qui fascine tout autant petits et grands !
Pour finir cette journée, après s’être prêté au jeu des questions-réponses, Nicolas Bianco-Levrin a dédicacé ses livres. Ils peuvent être lus à la médiathèque de Chavanges – et l’on peut également voir des courts-métrages, co-réalisés avec Julie Rembauville, sur le site vimeo.com.
Cette année, pour la seconde fois, 6 bibliothèques ont bénéficié de la venue d'un auteur présent au Salon régional du livre pour la jeunesse de Troyes.
Alexis Horellou et Delphine Le Lay, lauréats du prix BD de l’Aube / prix Tibet 2019 avec Lucien et les mystérieux phénomènes ont rencontrés des classes respectivement à Saint-Parres-aux-Tertres et Vendeuvre-sur-Barse.
Alexis Horellou a prolongé sa rencontre avec la réalisation de dessins à partir d’objets de récupération. Delphine Le Lay, quant à elle, a échangé sur le principe du partage d’objet puis a fait réaliser des logos aux enfants sous forme de tampons.
Bernard Friot, le poète qui a animé l'exposition "Les trous dans le vent" est allé à Pont-sur-Seine ainsi qu'à Nogent-sur-Seine.
Avec Sophie Vissière, les enfants ont fabriqué un livre-accordéon sur le thème du potager à Méry-sur-Seine et à Thennelières.
Jeudi 6 et vendredi 7 juin, Loïc Dauvillier, auteur de BD mais aussi réalisateur de dessins animés et éditeur, est venu rencontrer des enfants à Soulaines, Buchères et Bar-sur-Aube.
Valérie de la Bibliothèque de Soulaines avait fait une proposition de rencontre avec les classes de da commune. La MDA a accepté la prise en charge financière par le Conseil départemental à condition que ces rencontres se déroulent dans d'autres lieux.
Etant donné que Bar-sur-Aube avait déjà formulé une demande de rencontre avec un auteur et que la bibliothèque de Buchères manifestait un interêt autour de la BD pour la jeunesse, cette rencontre leur a aussi été proposée.
A Soulaines, les institutrices, aidées de Valérie, avaient travaillé sur les BD et les dessins animés de Loïc Dauvillier. Un travail collectif a été remis à l'auteur le jour de sa venue. Chaque enfant avait préparé des questions puis un petit atelier a été organisé autour du dessin.
La mairie a offert aux élèves de l'école une BD que l'auteur a dédicacé.
Tous les participants de la journée ont été enchantés !
Nous étions près de vingt participants (bibliothécaires, libraire, conseillère pédagogique) à nous retrouver le 15 novembre 2018 pour rencontrer Sophie Vissière, en résidence à Troyes.
Cette rencontre a été organisée grâce à Lecture et loisirs qui accueille chaque année un auteur-illustrateur en résidence.
Nous avons échangé avec Sophie Vissière sur sa démarche de création, l’attention qu’elle accorde à l’objet livre, à la relation entre la forme et le contenu. Nous avons ensuite expérimenté un atelier: crée ton leporello (déroulé rédigé par Stéphanie Gillis, conseillère pédagogique pour les arts plastiques à la DSDEN).
Nous avons ainsi exploré son univers, poétique et minimaliste, et avons appréhendé sa technique d’illustration basée sur le pochoir ; technique qui contribue à conférer une atmosphère feutrée à ses histoires, à établir une intimité avec ses personnages.
Retrouvez ici le compte rendu de la rencontre
Cette année, "la chenille qui fait des trous" d'Eric Carle fête ses 50 ans !
Quelle autre chenille peut se vanter d'avoir tant voyagé et tant grignoté ?
Cet ouvrage s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde et a été traduit dans 65 langues dont 630 000 exemplaires en français.
Depuis ce premier best seller, la carrière d'Eric Carle est jalonnée de succès de librairie internationaux et de prestigieuses récompenses.
L'auteur a publié plus de 70 livres ; son style très personnel et sa technique du collage sont reconnaissables entre mille.
Son atelier est rempli de feuilles de papier de soie, soigneusement classées par couleurs. Ces papiers, Eric Carle les peint à la main. ce papier très fin et translucide laisse toute la liberté possible aux couleurs. Les gestes de l'artiste rendent chaque feuille unique et le motif est inédit à chaque fois. Les couleurs acryliques créent sa palette de couleurs et de textures. Ensuite, il découpe et déchire ces papiers peints avant de les coller sur un panneau, qui sera le support final de son oeuvre.
Nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir ces titres incontournables de la littérature de jeunesse.
Le raconte-tapis est désormais disponible à la MDA.
L’immense auteur-illustrateur japonais Mitsumasa Anno nous a quittés. Il laisse derrière lui une œuvre considérable à découvrir ou redécouvrir.
Dès son plus jeune âge, il observe la nature et en dessine les détails avec minutie, finesse, dans des couleurs légères. Il est aussi passionné d’astronomie (Comment la terre est devenue ronde), de mathématiques (Le pot magique, Jeux mathématiques) et d‘art. Il a séjourné en Europe et a traversé villes et campagnes, crayon à la main (le Danemark d’Andersen, Séjour en Grande Bretagne).
On retrouve ses centres d’intérêts déclinés dans ses livres.
Il propose souvent des albums sans textes qui invitent à observer, inventer ses propres interprétations. Pour lui, l’illustration apporte sous une autre forme la compréhension, l’explication d’un phénomène ou d’une idée. Et surtout, elle pousse à réfléchir, à s’intéresser et finalement à découvrir et à créer. Il fait confiance à l’intelligence du lecteur qui sait bâtir l’histoire à partir des éléments de l’image.
Certains albums sont truffés de références culturelles, personnages de contes populaires, personnages historiques, tableaux célèbres (Ce jour là). D’autres foisonnent de trompe-l’œil , d’anamorphoses et autres images jouant sur les paradoxes visuels et géométriques (Château de cartes, Jeux de construction).
Comme la meilleure littérature, ses livres sans paroles comportent deux, trois niveaux de lecture. Ils ne relèvent toutes leurs richesses qu’après une longue fréquentation.
Je vous y invite sans modération !
En présence de :
- Mme Boumaza, chargée de mission prévention en gérontologie au Département (référente des animations en bibliothèques financées par la CFPPA)
- Mme Quignard, représentante du CDCA dont le domaine de compétence concerne les personnes âgées et les personnes handicapées (conseil départemental de la Citoyenneté et de l'autonomie) et membre des petits frères des pauvres
- Anne-Sophie Reydy, directrice de la médiathèque départementale
- Les bibliothèques de Brienne-le-Château, Lusigny-sur-Barse, Nogent-sur-Seine, Pont-Sainte-Marie et Plancy-l'Abbaye.
Etaients excusées les bibliothèques de Bar-sur-Seine, Arcis-sur-Aube, Marigny-le-Châtel, Neuville-sur-Vanne, Saint Germain et Villenauxe-la-Grande qui envisagent de mener une action seniors en 2023 financée par le Département. La bibliothèque de Lavau s'est positionnée entre-temps.
Bilan des actions seniors 2022 et CR des échanges ici. Autres pistes d'actions ici.
- Les actions sont financées par le Département dans le cadre de l'axe "Lutte contre l'isolement" de la CFPPA (Conférence de prévention de la perte d'autonomie).- Les actions culturelles et artistiques sont à privilégier pour venir en complémentarité des actions organisées par d'autres structures. La fiche action est à renseigner et adresser à anne-sophie.reydy@aube.fr qui la soumettra à Mme Boumaza pour avis.
- Pour communiquer, affiche et flyers sont à utiliser (les télécharger et les modifier avec le logiciel Adobe Acrobate Reader). Les animations sont à annoncer par la bibliothèque dans l'agenda du site AubeMédiathèque(s) ; la médiathèque départementale se charge de la publication sur le site seniors.aube.fr.
- Pour toucher les personnes isolées, coopérer avec l'ADMR, le CCAS, les petits frères des pauvres. Utiliser des subterfuges du type "Venez accompagné d'un voisin qui sort peu".
Aller à la rencontre des seniors des EHPAD, résidences autonomie, clubs des anciens (et autres comme association de loisirs créatifs).
- Penser les projets avec les partenaires (éviter de les solliciter quand l'action est déjà conçue).
- Les actions intergénérationnelles sont possibles. Pour faciliter les échanges, ayez recours à l'idée d'Isabelle de Lusigny : tirage au sort d'un "papi du jour" par les enfants.
- Inscrire les actions sur le temps long : des rdv réguliers pour créer des habitudes, changer l'image de la bibliothèque auprès des seniors, en faire un lieu de convivialité et de pratiques artistiques (et pas seulement au lieu réserver aux lecteurs emprunteurs).
- Une sortie (ex : visite, spectacle) peut faire partie du projet ; le transport est pris en charge par la CFPPA.
- Prévoir un repas, une collation maintenant que c'est de nouveau possible.
- Programmer au moins une animation lors du temps fort coordonné par la médiathèque départementale en mai et lors de la semaine bleue pour bénéficier de la communication de ces événements.
- Privilégier les actions faisant appel à la mémoire, au sensoriel (ex : odeurs, musique, modelage). Les ateliers permettant de découvrir des pratiques artistiques sont appréciées (ex : gravure, pop-up). Veiller à proposer des activités adaptées qui n'infantilisent pas les seniors.
- Mme Quignard est à notre disposition pour organiser des formations sur les problématiques des seniors.
Les vidéos de 2 interventions de la journée professionnelle organisée en juin 2021 par la médiathèque départementale de l'Aube, en collaboration avec l'agence Quand les livre relient, dans le cadre du dispositif Premières pages.
A consulter ici.
Marie-Claire Bruley, psychologue et psychanalyste
Brigitte Morel, directrice des Editions Les grandes personnes
Le Département de l’Aube est labellisé Premières pages par le ministère de la Culture pour ses actions dans le domaine du livre et du tout-petit. La médiathèque départementale et la direction enfance et famille organisent, entre autres, des rencontres entre professionnels des bibliothèques et de la petite enfance.
Un échange en visioconférence sur la thématique "la journée du tout-petit rythmée par le livre", a eu lieu en janvier 2021. Y ont participé plus de 30 professionnels (bibliothécaires, assistants maternels, éducatrices de jeunes enfants de PMI, de crèches).
Laëtitia Djaiz, directrice du multi-accueil Les coccinelles à Pont-Sainte-Marie, nous a tout d'abord présenté les actions mises en place dans sa structure. Voici les éléments rédigés pour sa prise de parole : Le livre aux coccinelles (pdf).
D'autres participants ont fait part de leurs expériences. Par exemple, à la Farandole, un temps en commun de lecture ponctue les matinées d'éveil. A la bibliothèque de Saint André les Vergers, les histoires sont mises en musique par Bérangère Bodin de Chantéqui permettant, entre autres, de transcrire les émotions et de capter l'attention du tout-petit. Des lectures à deux voix ou encore bilingues ou en langue des signes, des comptines permettent aussi de rythmer les séances. Des ateliers créatifs, pour les plus grands sont parfois proposés. Le livre est fréquemment utilisé lors des temps calmes, intégré au rituel d'endormissement. Les professionnels peuvent y avoir recours comme support pour aborder les émotions, les situations vécues par l'enfant. Les échanges entre collègues, avec les bibliothécaires s'avèrent essentiels pour se repérer dans la production grandissante pour tout-petits. Le partage avec les parents des albums préférés des enfants permettent de rendre compte de la journée, d'établir un dialogue, un échange personnalisé, de parler de manière concrète de l'importance du livre dès le plus jeune âge.
Vous avez mis en place des "rituels" et souhaitez les partager, communiquez-nous les informations pour qu'elles soient publiées dans cet espace pro, en les adressant à : Christine.gatouillat@aube.fr.
CR des réunions préparatoires à la journée interprofessionnelle du 4 juin 2021 dont l'organisation est confiée à l'Agence Quand les livres relient : 1ère réunion (pdf) + 2ème réunion (pdf).
Consultez la sélection établie par le CNLJ.
Et celle constituée par Christine Gatouillat, responsable du secteur jeunesse à la médiathèque départementale, sur les albums sans texte pour tout-petits.
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Voici quelques pistes de lecture et animations pour vous aider à préparer la fête nationale du livre jeunesse Partir en livre dont la thématique en 2023 est la liberté.
Consultez aussi le site de Partir de livre, vous y trouverez des idées d'animations, pour certaines clefs en main (vous n'avez plus qu'à imprimer les documents - les droits de reproduction ont déjà été obtenus).
De votre côté, vous avez préparé des activités (sur la liberté ou non car suivre la thématique n'est pas une obligation), partagez-les en contactant Hervé Georget ou Anne-Sophie Reydy pour qu'elles soient ajoutées à cet article.
La médiathèque départementale de l'Aube, en lien avec Lecture & Loisirs, fait venir Judith Gueyfier et la Compagnie Thearto. 6 bibliothèques, associées à une ou deux autres structures chacune, accueilleront les artistes sur une journée pour un spectacle et des ateliers de médiation.
Pour la 3e année successive, une exposition est créée pour être diffusée gratuitement auprès des structures participant à Partir en livre. C'est à Judith Guyefier qu'il a été demandé de composer des illustrations qui seront reproduites en grand format pour aménager un espace de lecture. Son univers artistique nourrit de ses voyages, de sa passion pour l'Afrique sera sans aucun doute propice à l'évasion.
Judith Gueyfier sera dans l'Aube du 20 au 22 juillet. Accompagnée du musicien William Houtondji, elle proposera des performances dessinées musicales et des ateliers (illustration et musique). Les communes concernées sont : Villenauxe-la-Grande associée à Pont-sur-Seine, Saint-Pouange à Saint-Léger-près-Troyes et Laines-aux-Bois, Vendeuvre-sur-Barse à Lusigny-sur-Barse et Géraudot.
Au programme :
Inspirez-vous des livres de Judith Gueyfier, de ses thèmes de prédilection (le voyage, le conte, l'Afrique, le rêve), de ses ateliers pour penser des animations à destination de vos publics et leur donner envie d'aller à la rencontre des deux artistes.
⇒ Site de Judith Gueyfier ici.
⇒ Outils d'animation
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La Cie sera accueillie par Bar-sur-Aube (associée à Trannes et Jessains), Mesnil-Saint-Loup (qui coopère avec Faux-Villecerf) et Mussy-sur-Seine (en lien avec Gyé-sur-Seine et Les Riceys).
Le spectacle :
Carl Norac, auteur de recueils de poèmes et d'albums pour la jeunesse Copier le code suivant sur le site où vous voulez afficher le kiosque
1. Le symbole de l'oiseau
⇒ Réalisations plastiques et jeux
⇒ Kamishibaïs
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<iframe height="155" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="" src="https://mediatheque.aube.fr/java/kiosque?titre=&style_liste=mycarousel_horizontal&nb_notices=20&only_img=1&aleatoire=1&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=&op_largeur_img=120&op_hauteur_boite=0&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=100&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=0&id_catalogue=&id_panier=1340&profil_redirect=&boite=boite_vide&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&id_profil=46&vue=mycarousel_horizontal"> </iframe>
A la manière de Ben : ici + vidéo ici.
5 oeuvres d'art censurées : ici.
Le poème Liberté d'Eluard illustré par Fernand Léger ici / ou par Anouck Boisrobert et Louis Rigaud ici
⇒ création d'un paysage collectif en papier découpé
⇒ écrire le mot liberté en plusieurs langues.
Le théâtre contemporain pour la jeunesse offre des textes percutants par leur style et les thématiques qui parlent aux jeunes.
Consultez le compte-rendu de la formation "Lire le théâtre jeunesse" ici. Vous y trouverez des pistes pour introduire, de manière ludique et interactive, ce genre qui mérite d'être plus exploité. Et ci-dessous quelques titres sur le thème de la liberté. Copier le code suivant sur le site où vous voulez afficher le kiosque
Quels personnages sont emprisonnés ? Qu'est-ce qui symbolise leur enfermement ? Quels sont les freins à leur liberté ? Quels sont les éléments libérateurs ?
Quels personnages sont en quête de liberté ? Qu'est-ce qui les caractérisent ? Quelles actions, situations vivent-ils ?
En regard de chaque mot ou expression (symboles d'entrave ou de liberté), faire un dessin. Créer un parcours des différentes lieux d'enfermement, ou espaces de liberté, avec les livres placés à côté.
La liberté peut également être évoquée en abordant le voyage, l'émancipation, la liberté d'expression, les droits de l'homme. Laissez libre cours à votre créativité pour concevoir des temps de lecture et des animations sur ces sujets.
⇒ Kamishibaïs
⇒ Raconte-tapis
Déroulé (et exercices pratiques) de la formation du 12 janvier 2023 organisée en partenariat avec l'OCCE et la médiathèque Jacques Chirac de Troyes
Intervenante : Katell Tison-Deimat, formatrice et coordinatrice nationale Arts-Culture de l’OCCE (office central de la coopération à l’école), cofondatrice de Théâ
Objectifs
-découvrir les langues des auteurs par la voix-haute, en situation, par l’espace, le corps, les interrelations
- élaborer un « paysage des textes, auteurs et éditeurs » de théâtre pour la jeunesse en France, voire un répertoire
- imaginer les possibles situations pour partager ces textes en bibliothèque.
Les textes de théâtre destiné à l’enfance et la jeunesse publiés s’offrent comme un répertoire contemporain récent et très vivant. Leur lecture appelle des démarches simples et singulières. Cette journée a permis d’en explorer quelques-unes, en particulier la lecture à haute-voix partagée. Au-delà, nous sommes allés à la rencontre de la grande famille de leurs autrices et auteurs, de leurs éditeurs, des langues et écritures sensibles, auxquelles sont invitées petites et grandes personnes.
A télécharger
→ déroulé
♦ Rencontres nationales Théâ
Cette formation, ouverte aux bibliothécaires et autres passeurs du texte de théâtre, était inscrite dans l’accueil dans l'Aube, en 2023, des rencontres nationales Théâ, action d’éducation artistique et littéraire de l’OCCE. Plusieurs classes auboises rencontreront en mars l'autrice associée cette année, Sandrine Roche, selon le planning suivant. Puis elles se retrouveront, du 26 au 30 juin, avec des classes d'autres départements au théâtre de la Madeleine à Troyes. Pour le tout public, RDV le dimanche 5 mars à 11h pour un brunch lecture avec Sandrine Roche.
♦ Le 1er juin des écritures théâtrales jeunesse
Les bibliothèques sont invitées à se mobiliser pour la manifestation nationale Le 1er juin des écritures théâtrales jeunesse. Programmez des lectures à voix haute préparées avec des classes et centres de loisirs, avec votre équipe ou encore en invitant le public à choisir un texte et en partager un extrait. Associez à cette animation la troupe locale, le club théâtre voisin ...
Le cinéma fait partie des champs de l'action culturelle identifiés dans le contrat départemental lecture à développer par les bibliothèques. A cet effet, le Département, via la Médiathèque départementale, a financé au premier semestre 2022 plusieurs animations. Avec ces actions, il s'agit de donner une place entière au cinéma dans les bibliothèques (au-delà de l'offre de CD et VOD), de favoriser la découverte de démarches artistiques et d'initier aux techniques cinématographiques.
Rendez-vous le 7 juillet à 9h30 au cinéma Le Vagabond pour faire le bilan des premières animations 2022 et envisager ensemble les suivantes. Programme ici.
Des projections-débats de La belle époque, retour sur la vie ouvrière à Bayel ont été organisées en présence du réalisateur Brice Coustillet. Rappelons que les années précédentes d'autres rencontres de ce type s'étaient tenues autour des films Là où poussent les coquelicots et Lettre à G, repenser notre société avec André Gorz. C'est à chaque fois la découverte, fortuite et partagée, d'un film par l'équipe de la médiathèque départementale et l'envie d'en faire profiter un large public qui est à l'orgine de ces cycles de projections.
Pourquoi des projections-débats en bibliothèque ?
C'est faire découvrir un univers artistique de manière interactive, aborder un sujet au travers du regard d'un cinéaste. L'échange avec le réalisateur apporte une réelle plus-value par rapport à une projection en salle. On approche ainsi de plus près le processus de création ; on échange sur la réception du film de chacun, ce qu'il enclenche comme émotion et réflexion. Dans le cas présent, les bienfaits et limites du paternalisme, la relation père-fils, la perte de la mémoire chez les personnes âgées et la résurgence de souvenirs, la transmission de passé familial (et local) entre les générations.
Des bibliothécaires impliquées
Les équipes des bibliothèques et points-lecture accueillant une projection-débat se sont mobilisées pour explorer le thème sous d'autres formes et faire écho à l'histoire locale, au vécu des habitants. C'est ainsi qu'ont été présentés une exposition de l'AFPA sur les usines à AIx-en-Othe, des photos et cartes postales de la cristallerie de Bayel à Trannes, des outils et productions de la cristallerie à Brienne-le-Château et Soulaines-Dhuys. Valérie a aussi proposé à un ancien ouvrier la cristallerie de témoigner de son métier et à un artisan du village de partager son savoir-faire de tuilier.
D'autres animations ont été conçues autour de la thématique du travail en prenant appui sur les pistes émises dans l'espace ressources de la médiathèque départementale : arbre généalogique des métiers, café-philo.
Une collaboration fructueuse avec le cinéma Le Vagabond
Un partenariat avec le cinéma bar-sur-aubois a été inité à cette ocassion. Il assure la logistique avec professionnalisme. La collaboration est facilitée par l'envie commune de promouvoir un cinéma exigent et accessible sur l'ensemble du territoire aubois, comme en témoigne sa programmation itinérante de qualité et diversifiée.
A Aix-Villemaur-Pâlis, les classes et autres publics ont été invités à entrer dans le plus petit cinéma du monde. Installés dans cette caravane équipée d'un matériel de projection, ils ont assisté à des séances d'une vingtaine de minutes et se sont laissés surprendre par les courts métrages diffusés.
A l'issue, une conversation avec la médiatrice de La pellicule ensorcelée, était engagée. La proximité entre les participants, la décoration de l'espace ont été propices à la prise de parole. Force est de constater que ces films courts, aux techniques variées, suscitent des échanges riches. Voici là encore un genre, peu diffusé dans les salles et à la TV, qui mérite d'être mieux connu et valorisé par les bibliothèques pour s'inscrire dans le sillage du festival aubois Courts en scène.
Guidé par un animateur de La pellicule ensorcelée, le public d'Aix-Villemaur-Pâlis a découvrir via cette installation interactive les machines du pré-cinéma (thaumatrope, zootrope, praxinoscope, folioscopes…). Ces jeux et expériences déploient le principe de l’exploration scientifique ludique adaptée aux enfants comme aux adultes.
En écho à ces techniques qui nous viennent du XIXème siècle et explorent l’illusion de la capture du mouvement, les participants ont expérimenté un atelier numérique d'images animées. Et oui histoire du cinéma et pratiques actuelles sont en étroite relation.
A Neuville-sur-Vanne, c'est une autre forme qu'a adoptée la projection. Sous l'orchestration du bruiteur professionnel, Jean-Carl Feldis, le public a participé à une expérience unique : créez la bande-son d'un film en direct. À la croisée du son et de l’image, la séance a permis de découvrir l’envers du décor de cinéma par les techniques du bruitage, le doublage et la musique. Les enfants du centre de loisirs d'Estissac ont même bénéficié d'un atelier rien que pour eux.
Consultez l'extrait de film bruité ici.
Le stop-motion permet de créer très facilement des films image par image. Personnages en pâte à modeler, décor de papier et autres objets prennent alors forme et vie sous l'objectif pour raconter une histoire de quelques secondes. L'effet est garanti et le résultat est à chaque fois bluffant. Enfants et parents, seniors se sont prêtés à cette technique lors d'ateliers animés par Anne Moret à Chappes (Arcis-sur-Aube et Méry-sur-Seine les années précédentes), Emile Roulet à Aix-Pâlis-Villemaur. Quant aux bibliothécaires c'est avec Claude Miss qu'ils s'y sont exercés lors de la journée du réseau 2022 dédiée au numérique.
C'est un atelier facile à mettre en place, il suffit d'avoir des tablettes (à emprunter auprès de la médiathèque départementale) et de laisser exprimer la créativité des participants. Voici des moments conviviaux qui s'annoncent dans vos bibliothèques. Vous préférez faire appel à un intervenant, contactez Ana Lopez, elle vous communiquera les coordonnées des artistes avec lesquels nous avons déjà travaillé.
Participez avec votre public au concours smartmove organisé dans le cadre du Festival Première marche.
Animez des séances avec les kits pédagogiques cinéma ou le jeu L'atelier cinéma à emprunter auprès de la médiathèque départementale.
Vous avez identifié d'autres ressources de médiation, faites-nous en part pour que nous étudions la faisabilité de leur achat.
Animations financées par le Département de l'Aube dans le cadre du Contrat départemental lecture avec le ministère de la Culture
Ça y est ! L'événement phare de l'été arrive avec Partir en livre.
Pour vous aider à organiser cette action culturelle estivale, la médiathèque départementale a mis en ligne plusieurs ressources présentées lors de la journée du 24 mars.
Noubliez pas de vous référencer sur le site national de Partir en livre avant le 15 Mai pour bénéficier du kit et des chèques lire.
Après un rapide historique de la BD, l'auteur de "Myrmidon" ou de "Monsieur lapin", est intervenu pour présenter des activités faciles à monter autour de la bande-dessinée.
En parallèle la Médiathèque départementale propose des jeux et une sélection de documents sur le thème de l'amitié.
- Le dessin géométrique : permet de tout dessiner à partir de formes géométriques simples. Cela est également réalisable avec des gomettes pour les plus jeunes.
- le jeu des émotions : dessine le maximum d'émotions dans les têtes des personnages.
- le jeu des séquences : permet aux enfants de créer leur propre histoire à partir d'éléments simples où en complétant la case d'une bande-dessinée.
- le grand dessin : réalisation d'une frise participative. Chacun dessine sur une feuille à dérouler.
- Un cahier de jeux et coloriages comprenant : un jeu de l'amitié ; un jeu sur le sens de lecture des mangas ; trouvez les bonnes définitions des types de mangas ; ...
Tous ces jeux peuvent être retrouvés ici. Les réponses sont là !
Des coloriages vous sont également proposés.
Nous rappelons que des kamishibais sur le thème de l'amitié , une malle d'animations sur le support BD, et des jeux peuvent être empruntés à la médiathèque.
Ne pas oublier les ressources proposées sur le site de partir en livre.
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<iframe height="155" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="" src="https://mediatheque.aube.fr/java/kiosque?titre=&style_liste=mycarousel_horizontal&nb_notices=75&only_img=1&aleatoire=1&tri=1&nb_analyse=75&op_hauteur_img=150&op_transition=&op_largeur_img=120&op_hauteur_boite=0&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=100&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=0&id_catalogue=&id_panier=1107&profil_redirect=&boite=boite_vide&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&id_profil=46&vue=mycarousel_horizontal"> </iframe>La compagnie de Loic Dauvillier "Il était une fois" propose avec "Chut" un spectacle dessiné pour les plus jeunes.
Avec la collaboration de Lecture & Loisirs, deux mangakas français seront également présents dans plusieurs bibliothèques auboises durant cette periode :
- Caly, l'auteur de Nova, un shonen classique de science-fiction et de Hana no breath, une histoire d'amour entre deux lycéennes.
- Eruthoth, l'auteur d'Enfants des abysses, sortie très récemment.
Une mini-exposition sera proposée aux lieux qui accueillent ces 2 mangakas.
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<iframe height="155" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="" src="https://mediatheque.aube.fr/java/kiosque?titre=&style_liste=mycarousel_horizontal&nb_notices=5&only_img=1&aleatoire=1&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=&op_largeur_img=120&op_hauteur_boite=0&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=100&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=0&id_catalogue=&id_panier=1115&profil_redirect=&boite=boite_vide&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&id_profil=46&vue=mycarousel_horizontal"> </iframe>N'oubliez pas l'application BDNF proposée par la BNF, un outil numérique qui vous permet de créer votre propre bande-dessinée !
Vous pouvez aussi emprunter des tablettes.
Pour toutes questions supplémentaires concernant l'évènement veuillez contacter :
C'est au tour d'Isabelle de la médiathèque La Bulle de Lusigny-sur-Barse de vous communiquer ses déroulés de séances :
- Bébébulle et accueil de classes autour du dispositif Le bol de lait : Bébébulle et accueil de maternelles
Elle vous invite aussi à découvrir les ateliers animés par Fany Guillaume :
- Jeux de peinture inspirés d'Hervé Tullet : Oh (pour les tout-petits) et Fleurs (fresque collective et musicale).
A votre tour, partagez vos animations dans la rubrique Partager, échanger.
Cochons en papier, loups en carton, têtes récup', objets détournés, voici des ateliers faciles à organiser pour explorer les techniques d'illustration et animer les personnages des livres.
Fabrice de la bibliothèque de Chavanges vous propose ses déroulés de séances sur le thème des Héros matériaux. A télécharger ici.
Contactez Fabrice, il vous communiquera d'autres fiches animations. Et vous aussi partagez dans cet espace, les vôtres.
Pour qui?
Dès que les enfants sont capables d'écrire seuls, en général 8 ans, et non accompagnés.
Le principe?
Ecrire pour se faire plaisir avant tout, à partir de plusieurs activités (4 ou 5).
Comment ça fonctionne?
Afin de détendre l'atmosphère, j'invite, avant de commencer, un enfant à choisir un CD que je laisse en sourdine le temps de l'atelier.
L'atelier de 2 heures est limité volontairement à 6 participants. Il faut en effet que chacun puisse lire ses productions. Les activités à réaliser durent entre 5 et 20 minutes maxi et sont progressives.
Elles ne sont pas obligatoires: si l'inspiration ne vient pas, ce n'est pas grave.... pas de punition à la clé.
L'objectif n'est pas non plus de "faire de belles phrases" sans fautes, au contraire, j'incite à ce que les textes soient vivants, spontanés.
Quelques exemples d'activités:
- passer une petite annonce pour vendre un membre de sa famille
- la recette du mauvais élève ou du parent parfait
- imaginer sa rencontre avec son double
- 8 actions si ma mère était présidente de la république
- à partir d'images, de photos: imaginer ce que pense le(s) personnage(s)
- imaginer la suite de "Ce matin, un éléphant est passé dans ma rue" en incluant les mots "poubelle, Blanche-Neige, casserole"
- etc
Je participe aux activités, ce qui rassure les enfants de me voir parfois à court d'idées!
Les ateliers d'écriture sont conçus à partir d'un thème (le déconfinement) ou d'un genre littéraire (la science-fiction), mais il arrive que les activités soient disparates.
A quoi ça sert?
A se faire plaisir, encore une fois, en laissant aller son imagination, sans se prendre au sérieux. Et donner envie de lire pour avoir une imagination encore plus débordante.
Christelle
La collection fabuleuse
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Après avoir parcouru les pays les plus vastes, commes les pays les plus minuscules, mais aussi ceux qui n'existent pas sur les cartes, Aliester de Naphtalène revient avec les souliers, mules et bottines les plus insolites ayant tous appartenu aux personnages les plus célèbres de nos contes si familiers.
Chaque chaussure mise en valeur dans son écrin, sa boîte ou sa cage, est accompagnée d'une fiche (note d'Aliester, numéro d'inventaire, descriptif, pointure, fabrication) imaginée en collaboration avec Thomas Scotto.
Ce musée ambulant comprend d'autres objets précieux : le livre de bord d'Aliester, des boîtes à trésors, des boîtes d'au secours.
Chaussé de ses gants de manipulation, Aliester nous révèle tous les secrets que cachent ces souliers. Il ouvre les boîtes, soulève les couvercles, déverrouille les cages et nous amène à poser notre regard au plus de ces objets insolites. Les textes poétiques regorgent de surprises, de malice et de reiches moments oniriques.
Costumier, comédien, metteur en scène, Gingolph s'attache dans ses créations à établir un pont entre littérature, arts plastiques et arts de la scène.
"C'est un type de théâtre où les objets ne sont plus accessoires servant au comédien mais acteurs; ils ont leur vie propre, ils font sens. Ils sont manipulés directement ou à l'aide de contrôles. Souvent le sont des objets à l'état brut utilisés comme des personnages (ex : une théière, un tire-bouchon). Le manipulateur fait corps avec l'objet pour lui donner vie en tenant compte de sa forme et de sa matière.
Ce décalage avec l'utilisation quotidienne des objets crée des situations poétiques et humoristiques. Avec ces petits objets, objets de peu, se bricole un théâtre de l'intime qui tente d'atteindre l'imaginaire collectif à travers es imaginaires singuliers. S'installe alors un dialogue entre l'objet, la matière, le comédien et le spectateur."
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<iframe height="155" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="" src="https://mediatheque.aube.fr/java/kiosque?titre=&style_liste=mycarousel_horizontal&nb_notices=20&only_img=1&aleatoire=1&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=&op_largeur_img=120&op_hauteur_boite=0&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=100&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=0&id_catalogue=&id_panier=744&profil_redirect=&boite=boite_vide&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&id_profil=46&vue=mycarousel_horizontal"> </iframe>Il s'agit de mobiliser les partenaires, impliquer les publics, investir la bibliothèque et la commune autour de la thématique du conte, voire du voyage, de la collection.
Prévoir des actions en amont avec un ou plusieurs groupes (classes, clubs ado, couture...) est essentiel. Les participants ainsi investis, s'approprient l'animation et ont envie de venir au temps fort avec leur entourage ; il est alors important de valoriser leur implication lors de ce temps (ex : vernissage des travaux réalisés au début ou à l'issue du spectacle).
Parler du projet aux enseignants, ils ont l'habitude de travailler sur les contes avec les élèves. Pour les autres animateurs (centre de loisirs, centre social, maison de retraite) cela ne devrait pas poser de problème non plus. Le conte est intergénérationnel, toute tranche d'âge peut donc être ciblée.
Le bibliothécaire peut aussi bien sûr animer des séances autour des contes en les axant, par exemple, sur la présentation :
- des versions de la sélection ci-dessus (ex : ensemble identifier les "éléments" caractéristiques des personnages, du conte) ;
- les versions multiples d'un même conte (ex : malles 3 petits cochons, Petit chaperon rouge) et notamment les adaptations contemporaines dont certaines sont particulièrement drôles ;
- de techniques d'illustration : traditionnelle ou singulière (ex : Kveta Pacovksa).
Peuvent aussi être mises en place des actions en lien avec le théâtre d'objets, la démarche artistique axée sur la symbolique :
- parcours (comme un voyage) dans les commerces pour rechercher les éléments de personnages de contes
⇒ Blanche neige chez le primeur, Cendrillon chez le marchand de chaussures…
⇒ vitrine du boulanger avec le pain de l’ogre, la pâtisserie de la princesse au petit pois / étal du primeur le même principe, etc.
- constitution d’une collection participative de boutons de personnages de contes ou d'objets reliés aux contes ; ou de masques (description de l'atelier)
- présentation des contes préférés des usagers avec objets (apportés par eux) qui s'y réfèrent.
Pour créer une ambiance avec une décoration en lien avec l'univers du spectacle, des albums tels que L'étrange zoo de Lavardens peuvent être inspirants.
Et aussi l'atelier expérimenté lors de la formation "Les contes autrement" :
- choisir un conte, identifier les scènes et personnages majeurs, customiser des chaussures pour représenter les personnages, créer le décor de l'espace scènique (une table) avec des éléments symboliques, reconstituter l'histoire en faisant jouer les chaussures.
- les scénographies peuvent alors être présentées dans la bibliothèque ; les scènes jouées en introduction du spectacle ou à l'issue.
Rappelons-nous également l'installation Bibliobox ; on y trouvait :
- les Artefacts de Noémie Carvalho : collections d'objets en céramique extraits de contes- le haricot magique de Jack - par Anne Moret
- la boîte à voeux d'Aladin - par Cédric Lestienne, Anne Moret et Xavier Hollebecq.
Livret d'accompagnement (pdf).
Consultez les dispositifs de médiation élaborés par la bibliothèque de Chavanges (ex : "Les flacons voeux d'ange" pour recueillir les voeux des visiteurs et les adresser au bon génie).
A retoruvez ultérieurement les retours des actions des bibliothèques positionnées sur cette action culturelle en 2021 : Chaource et Plancy-l'Abbaye (en juin et juillet) puis Bar-sur-Aube et Méry-sur-Seine.
Vous avez mis en place des actions de médiation autour des contes, partagez-les. Adressez-nous photos et fiches projets éventuelles pour qu'elles soient publiées dans cet article afin de l'enrichir.
Suite à la formation Les contes autrement, 6 bibliothèques accueilleront du 22 au 26 juin la Cie Najico pour le spectacle Les contes de la boîte (pdf de présentation), parfois associé à un atelier origami.
Ces interventions sont prises en charge par le Département de l’Aube dans le cadre du Contrat territoire-lecture avec le ministère de la Culture.
Le spectacle, alliant théâtre d’objets et de papier, invite à un voyage au Japon inattendu. Il est adapté à tout type d’espace, y compris en plein air.
"Mettez la main dans la boîte, et piochez. Entre vos doigts, un minuscule carré de papier plié.
Qu’est-ce que c’est… une souris, un chat, une baleine…? Plus qu’un origami, c’est une histoire. Une histoire mystérieuse, fantastique, drôle ou effrayante, pour les petits ou pour les grands, et Nadège va vous la raconter. La voilà qui déambule au milieu des spectateurs, dessine en direct, joue derrière sa boîte comme derrière un pupitre. A l’aide de personnages de papier, de quelques accessoires ou juste de sa voix, elle vous emmène au pays du soleil levant, là où la nature, le temps et la mort prennent une autre dimension.
Terrasse, parc, jardin, sous un arbre, près d’une fontaine, au bord d’un ruisseau… ce spectacle peut également être joué en extérieur. Il prend alors une autre envergure, proche des éléments naturels et de l’impermanence des choses.
A chaque fois c’est le hasard qui mène le spectacle. D’une représentation à l’autre, tout peut être différent…"
Les bibliothèques de Fouchères, Lavau, Mailly-le-Camp, Saint Pouange, Mussy-sur-Seine et Nogent devraient accueillir la semaine du 23 juin la Cie. Chaque structure a ou va mettre en place des actions de sensibilisation des publics en amont du spectacle.
Christelle de Lavau a plusieurs idées : initiation à la calligraphie, découverte de la langue et culture japonaise (ex : cérémonie du thé), séance de relaxation. Elle est en contact avec Véronique de St Lyé qui, en février 2020, avait établi un programme Arts d’Asie Zen avec, entre autres, séances de jeux de Go, de Mah-jong, atelier Kokedama, création d’un jardin zen.
A Mailly-le-Camp, le point-lecture est associé au centre de loisirs. Depuis quelques mois des séances autour de Komagata et des haïkus ont déjà été mises en place. accueillir la Cie sera donc un aboutissement de ces actions. Les réalisations des enfants pourront être présentées à cette occasion. Il en est de même pour Saint Pouange où Monique a mené par le passé des ateliers calligraphie et origami avec les scolaires.
A Fouchères, Catherine et Isabelle ont créé "une boite noire" et des personnages en papier selon le modèle expérimenté pendant la formation ; elles vont désormais se rendre dans les classes pour raconter un conte à partir d'un album.
A Nogent-sur-Seine et Mussy-sur-Seine, sont programmés plusieurs ateliers pour une découverte des arts japonais : origami, bonzaïs, koïnori, lanterne calligraphiée.
Peuvent aussi être envisagées des interventions impromptues auprès de groupes (ex : club 3e âge) selon le modèle de brigade de poésie : lecture d’un court conte japonais, d’un ouvrage de Komagata, ou distribution de haïkus, agrémentée de sons avec des instruments comme ceux de la Relax malle.
Procédez à un affichage et diffusion de flyers au-delà de la bibliothèque : structures partenaires, services et commerces de la commune et communes voisines.
Et exposez dans la bibliothèque, voire dans d'autres structures relais de la communication, les réalisations créées pendant les ateliers scolaires ou autres temps de sensibilisation.
L'atelier expérimenté lors de la formation
Chaque groupe (2 à 4 personnes) lit le conte japonais qui lui a été remis et identifie les scènes et personnages principaux. Il réalise, des pliages ou personnnages de papier, et s'essaie ensuite au jeu en lui-même.
A télécharger : les contes japonais distribués / le tuto origami pour réaliser les personnages japonais de papier / bibliographie et présentation par Nadge Jiguet- Covex.
Vous avez mis en place des actions de médiation autour du Japon, partagez-les. Adressez-nous photos et fiches projets éventuelles pour qu'elles soient publiées dans cet article afin de l'enrichir.
Marché de la poésie jeunesse – Tinqueux – jeudi 7 février 2019
Quand la poésie va tout va !
Intervention-atelier de Bernard Friot
Compte-rendu rédigé par Stéphanie Gillis, conseillère pédagogique en arts visuels à la DSDEN
Quand il s’empare d’un texte poétique, le lecteur est invité à être créatif, inventif. Plutôt qu’analyser, il a la possibilité de démonter et remonter le poème, car c’est à lui qu’il revient de « faire dire » au texte. S'accorder le droit de le déformer, réécrire pour se l'approprier.
La conférence atelier a proposé des exemples concrets de lectures qui mettent la poésie en mouvement, la font vivre, sonner, murmurer, parler à tous les sens et en tous sens. Qui construisent, déconstruisent le poème car le texte est de la matière vivante. A l'issue de chaque « atelier », les participants étaient invités à faire part de leurs impressions, questionnements ; le discours se développe à partir d'une pratique. En plus de vivre une expérience artistique, il est important de pouvoir la formuler (cf piliers de l'EAC).
Présentation
Un texte publié est un texte figé. Le poème ne dit rien par lui-même, ce sont les lecteurs qui le font vivre.
Ci-dessous sont répertoriées des activités possibles de « lecture active », qui notons-le est un pléonasme.
Les passages en italique correspondent aux commentaires de Bernard Friot.
Activité 1
1-Le maitre lit un poème.
2-Quels mots vous restent dans la tête suite à la lecture ?
Les élèves disent les mots ou groupe de mots, le maitre les note au tableau, dans l’ordre donné.
3-Le maitre lit les mots écrits qui constituent l’empreinte du poème. Un autre texte est recomposé à partir des bribes qui restent à chacun.
Notre mémoire, nos émotions, filtrent les mots qui accrochent, résonnent.
Activité 2
1-Lecture 1 : Le maitre lit un poème mais pas tel qu’il est écrit : par exemple à l’envers ou en ne lisant qu’un vers sur deux.
2-Lecture 2 : Le maitre lit le texte tel qu’il est écrit.
3-Les élèves expriment leur ressenti.
Des lectures différentes ne montrent pas la même chose. On ne cherche pas la lecture vraie du texte.
Activité 3
1-Un poème est divisé en 5 parties. Chacune est écrite sur un morceau de papier.
2-5 élèves viennent se placer devant le groupe classe, dans l’ordre de leur choix. Chacun reçoit un papier.
3-Lecture à haute voix de chaque partie du texte.
4-Les élèves gardent le même texte mais changent de place. Relecture à haute voix.
5-Le procédé est reconduit une nouvelle fois.
6-Les élèves expriment leur ressenti.
On assiste à la lecture de différentes versions d’un même poème proposé par l’écrivain. Le texte s’incarne par 5 voix différentes, 5 corps qui bougent dans l’espace. On peut lire une page imprimée comme la représentation d’un espace.
Activité 4
1-Les élèves, en individuel, vont lire un texte projeté. Chacun s’interroge alors sur le passage qui fait « Aïe !, Ouille !, Ah !... ». Il peut s’agir d’un mot, d’un groupe de mots, d’une phrase.
2-12 élèves volontaires vont lire à tour de rôle le passage sélectionné.
3-Les élèves expriment leur ressenti.
Le texte a été construit puis déconstruit. Lire c'est retrouver le mouvement de l'écriture, pour cela il faut déconstruire le texte.
Activité 5
1-Le maitre dicte une phrase et chaque élève pendant 3 minutes, poursuit l’écriture sur la lancée de cette phrase.
Exemple : « J’abandonne mes belles choses … » (Lina Tibi)
2-4 élèves volontaires lisent leur texte devant la classe, un texte après l’autre, sans commentaire entre chaque lecture.
3-Les élèves expriment leur ressenti.
C’est une « écriture par bouture » : je prends un morceau d’un poème et j’en fait autre chose pour partir vers une autre destination, une autre terre, l’inconnu…
4-Lecture par le maitre du poème initial.
La restitution des différents textes permet à chacun d’enrichir sa lecture. L'importance du « je » est réaffirmée alors que dans la culture scolaire, on désapprend à lire à la 1ère personne ; peu de questions dans les manuels qui s'adressent au lecteur lui-même.
Activité 6
1-Le maitre lit un poème en le transposant du masculin vers le féminin ou inversement.
2-Le maitre relit le texte sans la transposition.
3-Les élèves expriment leur ressenti.
Par cette opération grammaticale, le texte est radiographié. En le transformant, je lui fais dire quelque chose de différent. La poésie est un des moteurs de l'apprentissage de la langue.
Activité 7
Quand je pense à la mer, Jacqueline Daoud
1-11 élèves lecteurs se portent volontaires pour lire 1 des 11 vers du poème. Les lecteurs sont debout devant le groupe classe, positionnés en groupe de 3 – 3 – 5 (=structure visuelle du poème).
2-Chacun lit un vers, en se passant le texte.
3-Les élèves expriment leur ressenti.
Pour beaucoup d’élèves l’expérience de la poésie c’est la récitation. Ici, on lit le texte de manière collective avec des voix différentes pour faire entendre différemment. La structure graphique du poème s’incorpore au personne.
Activité 8
Le cancre, Jacques Prévert
1-1 élève lecteur se porte volontaire.
2-Le maitre propose un rythme au reste de la classe. Par exemple : « Oui/Non ».
Les élèves répètent de manière régulière et ensemble : « Oui/Non ».
3-L’élève lecteur commence la lecture du poème, contraint par le rythme du groupe classe.
4-Les élèves expriment leur ressenti.
Le lecteur doit adapter sa lecture, faire avec et vivre physiquement le poème.
On écrit sur un rythme, le rythme est un élément du poème.
Activité 9
Je t’aime, Pierre Soletti (voir page suivante)
1-1 élève lecteur se porte volontaire.
2-Le maitre propose aux élèves de choisir une position pour dire au lecteur « Je t’aime » de la manière qu’il le souhaite. Par exemple se mettre debout et crier « Je t’aime ».
3-La lecture commence.
4-Les élèves expriment leur ressenti.
Il s’agit d’une expérience collective, on n’est plus dans l’image de la poésie intime. Plus on permet aux élèves de vivre les textes de manières différentes et plus ils auront de chance de rencontrer les textes. Offrir de vivre de multiples expériences de la poésie permettra aux élèves d’en trouver une qui leur convient.
Chant de guerre - Pierre Soletti - livre d’artiste (XXII exemplaires) -aux éditions de Rivières (Alès) interventions plastiques d’Yves Olry
"je t’aime de stupeur & d’éboulis je t’aime d’étonnements je t’aime la chair & les séquelles je t’aime entier je t’aime entière je t’aime humanité qui s’essouffle je t’aime de rester sur ta chaise je t’aime quand tu te lèveras je t’aime travailleur émérite je t’aime paresseux chronique je t’aime mes morts par milliers je t’aime mes millions de disparus je t’aime & je crève en même temps je t’aime potence je t’aime gibier je t’aime je t’aime à en crever je t’aime légende intime pour la démesure de tes rêves que l’on taille je t’aime pauv’ con je t’aime en long & de travers je t’aime aussi dans la misère indien décimé de toute part de toute époque & de tout lieux je t’aime je t’aime c’est décidé je t’aime mon père ouvrier je t’aime esclave de ma peau noire je t’aime ma mère des passions je t’aime mes frères je t’aime ma sœur je t’aime je t’aime pour l’ivresse absolue de t’avoir vue la première fois je t’aime de rage je t’aime joie je t’aime espoir dans le grenier du dégoût je t’aime dans la fureur tout en bas je t’aime gros con du front national je t’aime en couleur je t’aime en noir je t’aime rouge je t’aime blanc je t’aime comme rarement je t’aime en chair je t’aime en os je t’aime poussière qui voyage je t’aime frontière je te déteste je t’aime en vers & contre tout je t’aime assise je t’aime debout je t’aime fusillée des nuages je t’aime sous les pavés d’orage je t’aime au cœur des solitudes je t’aime chimères éventrées du destin dans la soute de tes espérances crues je t’aime humanité qui s’essouffle je t’aime humanité je t’aime je t’aime dans les coins les recoins les bas-fonds les injonctions je t’aime un soupir à la main je t’aime animée je t’aime immobile je t’aime cotée en bourse je t’aime à poil sous la grande ourse je t’aime un pied dans la rigole je t’aime en plein cœur des naufrages je t’aime à terre ou à la nage je t’aime dans les tranchées dans la boue je t’aime debout à genoux je t’aime aller je t’aime retour je t’aime amour je t’aime dans les coins les recoins je t’aime sans créances sans retenue je t’aime sans acompte sans compter je t’aime"
Activité 9
1-1 élève lecteur se porte volontaire.
2-Proposer à la classe de bavarder.
3-L’élève commence sa lecture à voix haute.
4-Après la lecture, demander aux élèves quels sont les mots qui sont arrivés jusqu’à eux ?
Il y a des règles, il faut les renverser !
Nous avons tenté ensemble de répondre à ces questions :
Le choix du jour de la semaine est très important, notamment selon le public que l’on souhaite toucher. (Exemple : samedi matin, le jeudi soir,…)
Il est également nécessaire de savoir si l’on souhaite proposer la rencontre du club pendant les horaires d’ouverture de la bibliothèque ou plutôt pendant les heures de fermeture.
Ensuite, la périodicité reste à définir en fonction, notamment, des possibilités à la fois des bibliothécaires mais aussi des participants. (1 fois par trimestre, 2 fois dans l’année, 1 fois tous les 2 mois, 1 fois par mois,…)
En amont, définir un nombre de participants maximum ou pas.
Public jeunesse ? Adolescent ? Adulte ?
Il est possible de proposer aux lecteurs de venir avec leur coup de cœur et ainsi leur permettre de mettre en avant leurs lectures et de ne pas se sentir obligé de lire des livres dont on n’a pas envie.
Cela est réalisable lorsqu’on a peu de membres du club lecteur ou si le club lecture débute.
Une sélection prédéfinie, permet de proposer des livres vers lesquels les lecteurs ne seraient pas forcément allés. La variété des genres (romans, policiers, BD, DVD,…) permet de toucher un public tout aussi divers.
Une formule mixte coups de cœur de lecteurs + sélection peut être proposée de temps en temps.
De nombreuses bibliothèques affichent leur sélection du club dans la bibliothèque et parfois la partage également dans le bulletin municipal.
Editer des flyers, être présent dans la presse locale et sur les réseaux sociaux sont autant de manière de communiquer autour du club.
Donner un nom à son club.
Lorsque une sélection est proposée, en plus d'un résumé des livres, il est intéressant de présenter l’auteur.
Rédiger un règlement qui pourra cependant être modifié au fur et mesure des besoins.
Faut-il mettre des nouveautés dans la sélection au risque de priver d’autres lecteurs ?
L’horaire du jour de réunion voire le jour de la semaine peut être un frein pour certains lecteurs.
Faut-il constituer une sélection ou laisser les lecteurs venir avec leur coup de cœur ?
Il est parfois difficile de faire argumenter les lecteurs, de leur faire dire ce qu’ils ont aimé. Pour cela, une fiche de lecture peut être proposée pour les aider. Il est également possible de leur demander de choisir 3 mots qui pourraient résumer ce livre et ce qu’ils en ont retenu en les écrivant sur des post-it ou des marque-pages.
Organiser une rencontre d’auteur.
Organiser un prix.
Changer de lieu.
Faire intervenir un libraire.
Organiser des lectures à voix haute.
Au programme : la création de marionnettes avec des matériaux de récupération pour une exposition à Plancy-l'Abbaye et des saynètes à Aix-Othe ; les personnages de livres choisis par les participants ont ainsi pris vie de manière inattendue.
Les 15 jours de Kréation ont été clôturés par un spectacle des Frères Georges, L'arbre à livres : le bric-à-brac de nos deux bricoleurs/ conteurs/ manipulateurs s'est mis en ordre de bataille ; on y a vu un chevalier, deux éléphants, un dragon, une fourmi, une petite vieille et son p’tit vieux ; les personnages ont sauté, couru, volé, se sont disputés, réconciliés... En tout, 4 histoires, rondement menées.
Animations financées par le Département de l'Aube et le ministère de la Culture dans le cadre du contrat territoire lecture.
« La culture est le seul bien au monde qui ne diminue pas si vous le partagez, mais qui ne fait que s’amplifier. » Hans Georg Gadamer
Travailleurs sociaux et bibliothécaires réunis lors d'une formation co-organisée par la Médiathèque départementale, la Direction de l'insertion et la FDMJC.
Les objectifs :
La pédagogie adoptée pour cette formation n'a pas été d'apporter des éléments théoriques, il s'agissait de faire appel à la participation active des stagiaires. Les divers exercices ont permis de vivre des expériences, de les partager, d'en formaliser le ressenti pour faire émerger des réflexions ; démarche similaire à celle qu'il convient d'adopter pour une action culturelle. Il a été fait appel, entre autres, au théâtre-forum, outil tant artistique que démocratique, mis au point dans les années 60 par Augusto Boal dans les favelas de Sao Paulo : une scène sur une problématique est jouée une fois puis une seconde fois mais alors le public peut intervenir pour faire évoluer la tournure de la situation, tester des propositions.
De nombreuses questions ont ainsi été mises en ébullition durant toute la journée : A quoi sert la culture ? en tant que professionnels, quelles sont nos représentations des différentes pratiques artistiques et culturelles ? comment inviter les publics à la curiosité ? comment se positionner professionnellement comme un relai, un passeur culturel ?
Pour animer la formation, il a été fait appel à la compagnie FMR engagée dans des projets artistiques en zone rurale (A quoi rêve le Pays d'Othe), en milieu hospitalier et en lien avec l'éducation nationale ainsi que dans des actions de prévention par le théâtre forum (cet outil tant artistique que démocratique offre un support concret pour aborder un sujet).
Les intervenants : Isabelle Aichhorn et Augustin Bécard de la Compagnie FMR (Fais-moi rêver) engagée dans des projets artistiques en zone rurale, en milieu hospitalier et en lien avec l’éducation nationale ainsi que dans des actions de prévention par le théâtre forum. A quoi rêve le Pays d'Othe ?La mobilisation du public a été exceptionnelle lors des temps forts (plus de 1000 personnes) grâce à une démarche axée sur les habitants et leur participation. Ceux-ci étaient sollicités sur leurs rêves pour le territoire où ils vivent, et invités à identifier des voisins à photographier en vue de constituer un album de portraits représentatifs de tous les âges de 0 à 99 ans. Chacun s'est ensuite rendu dans les lavoirs où étaient exposées les photos et à assister à des spectacles.
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Les premiers exercices visaient à mettre en oeuvre l'écoute active, essentielle dans la relation à l'autre.
Pour se présenter, poser sa main sur l'épaule de son voisin gauche, lui tendre l'autre main et énoncer son prénom, le voisin donne à son tour son prénom, le voisin de droite pose la main sur notre épaule et nous demande ce que notre voisin de gauche vient de dire. cet exercice ne s'avère pas si simple que cela à exécuter; se synchroniser avec le autres demande beaucoup d'attention.
Guider son partenaire qui a les yeux fermés pour l'aider à se déplacer. Là c'est la confiance, qui est en jeu ainsi que la stratégie mise en place entre les deux personnes. On a pu noter que chacun s'est approprié l'exercice en fonction de sa personnalité et de celle de son partenaire ; tout comme dans une action culturelle, le professionnel doit s'adapter à la personne qu'il accompagne.
Les exercices suivants ont permis de s'interroger sur les représentations de la culture :
- exprimer un avis sur une pratique, un genre en se positionnant d'un côté ou de l'autre d'une ligne blanche
- donner des synonymes de transmission, information, culture, divertissement ...
Force est de constater qu'entre nous, il peut parfois y avoir des clivages ou aussi des consensus. Il est fondamental d'être attentif à ces différentes représentations présentes également chez les publics avec lesquels une action est envisagée. A été également constaté que l'on peut apprécier une activité sans la pratiquer (ex : la poésie), et que l'on peut l'apprécier pour des raisons différentes.
Salon du livre / consensus |
Musique électro / avis différents |
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Voici une interrogation commune à tous les participants et à laquelle ils ont pu trouver des éléments de réponse grâce à l'atelier suivant : par groupe de 3-4, les stagiaires ont réfléchi aux actions à mener en amont d'une sortie (pièce de théâtre, concert de jazz, visite d'un château...).
Les propositions ont mis en évidence la nécessité de prendre bien souvent des chemins de traverse pour arriver à la sortie culturelle finale, celle-ci ne doit d'ailleurs pas être conçue comme un but en soi. Les actions en amont ont pour objectif d'établir une relation de confiance réciproque. Pour cela, il apparait important de partir des envies des publics, de trouver des points de rencontre, de s'appuyer sur quelques personnes, sur leurs compétences, leurs cultures et pratiques, ils se feront le relai auprès des autres. Pour les actions collectives, la dynamique de groupe est un enjeu fort ; les annexes peuvent y contribuer (ex : covoiturage). Une attention particulière est à accorder à la notion d'échange de pratiques et de cultures ; le don est à appréhender au sens large (on sait combien un repas partagé peut y contribuer). Enfin, une place essentielle doit être donnée à la pratique artistique ; c'est par le vécu d'une expérience qu'on en trouve son intérêt, que le partage est possible.
Bon à savoir
Mener des projets à destination des publics éloignés de la culture fait partie des missions des équipements culturels ; ils sont donc disposés à être associés.
La médiathèque départementale est également à la disposition des travailleurs sociaux pour les accompagner à définir un projet, à faire le lien avec les structures locales, notamment bibliothèques. La direction est organisée en 5 secteurs suivis chacun par un bibliothécaire, référent de territoire.
Pourquoi la culture pour des personnes en situation de précarité qui ont d’autres préoccupations ?
C'est une bouffée d'oxygène. Cela renforce l'estime de soi.
C’est un vecteur de cohésion de groupe, de confiance.
Faire découvrir la région, ses richesses, son patrimoine pour l’apprécier, porter un autre regard sur le lieu où on vit, ne plus entendre « c’est nul ici ».
Comment susciter l’envie du public de participer à une action ?
Adopter une démarche participative, impliquer le public avant, pendant, après.
Prendre appui sur un noyau de participants, sur leurs pratiques ; ils prendront plaisir à les présenter aux autres, à relayer l’action ; ils en seront prescripteurs.
Faire confiance aux participants, accorder une attention à leurs cultures, leurs pratiques ; se placer sur un pied d'égalité, de partage, ce face- à-face est facilitateur
Partir des souhaits, des représentations culturelles des participants pour créer un parcours (ce qu’ils font, ce qu’ils aimeraient faire, veulent partager). Entendre le sens que les autres (y compris les partenaires) mettent sur le champ culturel. Etre en capacité d’accepter alors ce qui émerge.
Comment partir de leur désir quand il peut être difficile de les verbaliser ?
Passer par la pratique, l’expérimentation physique. Le rapport à l’émotion est dénominateur commun, il évite le clivage car il écarte toute notion de norme.
Comment mettre en place une action quand le temps consacré aux personnes est limité, quand une action collective n’est pas possible ?
Adapter son projet au temps disponible.
Cibler 2-3 familles.
Autres facteurs de réussite d’une action
Cibler un public précis même si l’action peut toucher un public plus large au final ; cela permet d’adapter les actions de médiation.
Avoir recours aux ressources locales.
Identifier les partenaires, artiste(s) pour une autre vision du projet, le co-construire avec eux.
Paroles des participants à la formation |
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Cette journée m’a conforté dans mon envie naissante de mener une action.
Cela m’a permis de voir la problématique sous un autre angle. Encore quelques interrogations sur la faisabilité.
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J’ai adoré, on sort des sentiers battus. On se réinitialise.
Besoin d’accompagnement. Avec les exercices pratiques, on a rappelé l’importance de l’attention à l’autre. Ça donne envie de mener une action. |
« La littérature ne change ni l’homme ni la société. Pour autant, l’absence de littérature rendrait l’homme encore plus infréquentable. »
Tahar Ben Jelloun
Eclairage par Lorant Hecquet de la librairie L’or des étoiles à Vézelay. Il était à la médiathèque départementale jeudi 12 mars pour une rencontre dans l’espace ressources aménagé aux couleurs de cette thématique.
Et notez également la formation le 17 septembre Sons, relaxation et créativité pour apprendre, entre autres, à utiliser la malle d’instruments zen.
Une librairie spécialisée mieux-être et spiritualité
Librairie ancrée dans la tradition chrétienne du territoire qui s’est ouverte progressivement à d’autres courants de pensée : écologie, sciences et économies alternatives, médecine, pratiques artisanales et autres traditions telle que la calligraphie qui conduit à une découverte d’une forme de spiritualité.
2/3 de fond et 1/3 nouveautés : ce qui est exceptionnel pour une librairie qui est plus axée habituellement sur l’actualité.
Est membre de l’ALEF, association des librairies ésotériques de France (15 structures).
Site avec nombreuses références, articles et dossiers thématiques :
L’ALET remet un prix par an à un ouvrage rédigé en français : en 2018 le prix a été décerné à Patrick Burensteinas pour Un alchimiste raconte et en 2019 à Pour une écologie spirituelle de Satish Kumar.
Retrouvez des sélections, articles et dernières parutions sur le site de l’association https://librairiesmieuxetreetspiritualite.fr.
Esotérisme / occultisme / spiritualité / mieux-être
L’ésotérisme est la connaissance de l’intérieur, qui accorde un pouvoir au symbolique, au mythe (= lumière intérieure). A ne pas confondre avec l’occultisme (= ce qui est caché).
L’ésotérisme permet donc d’aborder un sujet avec un autre regard, qui vient de l’intérieur, c’est le décrypter par soi-même. Cela ouvre le champ de la spiritualité laïque, adogmatique.
La production éditoriale dans le domaine de l’ésotérisme est faible (la parapsychologie n’en fait pas partie par exemple) ; englobe en fait souvent d’autres thèmes. Et apporte un éclairage sur certains sujets (ex : Neuroscience et chamanisme, Pour une écologie spirituelle de Satish Kumar).
De fait, il existe peu de librairies spécialisées car l’offre est diluée dans les autres libraires et même dans les centres commerciaux comme Cultura, très au point sur le marketing (on y trouve des livres et aussi et surtout des objets (bols tibétains, cahiers de mandalas …).
Il existe plusieurs disciplines regroupées sous l’expression « bien-être » : la méditation, le chamanisme, le bouddhisme en passant par les romans feel-good ou encore les mandalas ou les médecines parallèles…
Ce sujet a été développé sur les ondes : d’abord par les radios libres (apporter bien-être dans une humanité qui se cherche) ; puis l’émission Sentiers de la connaissance sur France culture a largement ouvert la porte dont se sont emparés les médias alternatifs et bien sûr le commerce, d’où notre rôle essentiel de conseil.
Les éditeurs et collections de référence
Certains éditeurs n’hésitent pas à surfer sur la vague du bien-être à la mode depuis quelques années avec plus ou moins de sérieux. Cependant il existe des éditeurs qui publient peu mais des ouvrages de qualité tels les éditions Trédaniel ou encore Jouvence.
Collection L’aventure secrète chez J’ai lu, dirigée par Florent Masson (a aussi une maison d’édition qui porte son nom). Petits livres rouges (en référence au Livre rouge de CG Yung) dont textes du Dalaï-Lama.
Albin Michel est emblématique dans ce domaine depuis plus de 50 ans avec notamment la collection
Spiritualités vivantes dirigée par Jean Herbert où sont publiés les grands textes de philosophies orientales. A noter aussi la collection Espaces libres.
Collection Point sagesses du Seuil
Ed de l’Aube et Charles Léopold Mayer (ECLM), Les liens qui libèrent proposent une vision alternative du monde. Ex : Petit traité de résilience locale (ECLM)
Ed Eyrolles, Marabout : ouvrages pratiques du groupe Hachette
Collection l’Esprit d’ouverture chez Plon (avant chez Belfond) dirigée par Fabrice Midal - titres accrocheurs (ex : Foutez-moi la paix !)
Collection Le lotus et l’éléphant chez Hachette – conçue comme une marque (cf Que sais-je)
ED du Relié, Courrier du livre (Trédaniel), Artemis
Audiolib propose des CD de méditation
Revues : 3e millénaire (exigeante), Ultreia, Imagine (slow presse), Gaïa (environnement)
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Attention à certaines dérives, comme par exemple avec la Kundalini : l’éveil de l’énergie peut être préjudiciable si elle n’est pas canalisée.
Les 4 accords toltèques de Miguel Ruiz aux Ed Jouvence, est un recueil de conseils plein de bon sens. (Se serait-il plus vendu s’il s’était appelé « les quatre accords français ? »
Le cercle des guérisseuses de Jean-Philippe de Tonnac expose des portraits de femmes guérisseuses en France, au Canada et en Suisse : naturopathes, exorcistes, chamanes ou encore médiums. Ayant lui-même reçu leurs soins, l'auteur les interroge sur leurs dons, la façon dont elles ont commencé à exercer leur métier ainsi que la place qu'elles occupent dans la vie de leurs patients. Tendance actuelle du féminin sacré.
Mon corps au pays des merveilles de Clara Naudi présente l'anatomie et de la physiologie humaines, illustrée de dessins, pour expliquer avec clarté et humour le fonctionnement du corps et la manière d'en prendre soin.
Pour une écologie spirituelle de Satish Kumar. Une réflexion sur la question écologique, fondée sur une approche spirituelle qui propose un nouvel équilibre entre la terre, l'âme et la société. S'inspirant des préceptes de la Bhagavad-Gîtâ, l'ancien moine jaïn et disciple de Gandhi invite à prendre conscience de la dépendance des hommes à l'égard de la nature et des autres espèces.
Et aussi
Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir (a vulgarisé la pensée de Spinoza, l’a rendue actuelle, accessible)
Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle (canadien) aux éditions Ariane et J’ai lu :
Le prophète de Khalil Gibran, un des livres les plus vendus après la Bible et le Petit prince.
Ho’oponopono de Luc Bodin : manuel de sagesse hawaïenne, dégagé de toute pensée dogmatique, pas rattaché à un système religieux et de croyance.
Un chemin de vie de Jacques Salomé ; a fondé la méthode E.S.P.E.R.E
Lâcher prise de Guy Finley
La communication non violente au quotidien de Marshall Rosenberg – Ed Jouvence
L’audace de vivre d’Arnaud Desjardins chez Pocket. A réalisé films documentaires sur les grands maitres spirituels.
Transformez votre vie : une pensée positive peut changer la donne de Louise Hay
Manuel d’EFT (Emotional Freedom Techniques) de Gary Craig
62 expériences de spiritualité quotidienne de José Le Roy – Ed Almora
Bouddha, mode d’emploi de Jack Kornfield : comment vivre le bouddhisme aujourd’hui ? Spiritualité vécue au quotidien
250 questions sur le yoga d’Eric Baret – Ed Anne Morat
Méditer jour après jour (25 leçons pour vivre la pleine conscience) de Christophe André – Ed Iconoclaste- est un guide de méditation au quotidien en 25 leçons, pour apprendre à vivre l'instant présent, à respirer, à habiter son corps, à s'accepter, à donner un espace à ses émotions, à aimer, etc.
Calme et attentif comme une grenouille – Ed les Arènes – méditation pour les enfants – CD avec voix de Sara Giraudeau
Communiquer avec les animaux de Laila Del Monte – correspond à une demande actuelle, accentuée par veganisme, prise de conscience du mal-être animal
Les 7 plumes de l’aigle de Henri Gougaud – Histoire de Louis Ansa, chaman de tradition toltèque
Romans Feel good
Cf : Bibliothérapie développée par Régine Detambel
Certains mettent en scène la librairie comme lieu de rencontre, d’échange, de partage de savoirs, de prescription.
L’homme qui voulait être humain de Laurent Gounelle chez Anne Carrière puis Pocket
Respire de Maud Ankaoua chez Eyrolles
Un développement très personnel, Petit manuel de navigation pour l’âme de Sabrina Philippe
La vie d’un autre de Frédérique Deghelt chez Actes Sud
BD
Ed Dupuy (ex : Sur les chemins de Compostelle de JC Servais)
Jeunesse
Contes pour grandir de J Salomé
Boucle d’or aux Ed Arènes
Laissez-moi le temps de rêver d’Etty Buzyn chez Albin Michel – pédagogie alternative
Marie, stagiaire à la médiathèque départementale, a conçu des ressources pour mettre en avant dans votre bibliothèque ce genre qui fait fureur auprès des jeunes, et pas seulement !
► un guide de survie ici
► une affiche ici pour votre bibliothèque
► des stickers et des marques-pages (à demander à votre référent) pour identifier les titres
► un article sur AubeMédiathèque(s) ici.
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D'origine japonaise, les mangas sont aujourd'hui exportés partout dans le monde. Ils connaissent un impressionnant succès, particulièrement chez les jeunes. Grâce à cette popularité, de nouveaux titres sont publiés chaque année, et portent des thématiques toujours plus diversifiées !
Mais il devient difficile de s'y retrouver dans ce flot d'ouvrages. Afin de vous aider à vous repérer, voici des mémos sur l'histoire de ce genre littéraire et les types de mangas ainsi que quelques titres incontournables. Pour les télécharger, cliquez ici.
Vous en avez marre des polars trop sanglants et trop sombres ? Voici un article fait pour vous !
Le Cosy Mystery ou "Mystères Douillets" est un sous-genre de la fiction policière où la violence et le sexe se passent hors-scène. Il possède plusieurs appellations comme le Cosy Crime, le Cosy Murder ou encore Cozies. L'histoire se déroule dans un environnement chaleureux, ce qui lui donne son nom.
Le terme Cosy Mystery a été créé à la fin du 20ème siècle lorsque les auteurs contemporains ont essayé de recréer les sensations des fictions de la période de l’âge d’or de la fiction policière. Cet âge d’or vient d’Agatha Christie, Dorothy L. Sayers ainsi que d’autres auteurs des années 1920-1930. Ils ont essayé de créer des histoires basées sur l’idée que le lecteur devait résoudre l’enquête en même temps que le protagoniste de l’histoire. Ce genre a été un peu perdu, lorsque dans les années 50, les auteurs de polar ont décidé d’écrire des histoires moins chaleureuses et plus sanglantes, en donnant beaucoup de détails sur les meurtres et sur les meurtriers. Ces histoires se concentraient moins sur la résolution de l’histoire et le puzzle qui se met en place mais beaucoup plus sur la noirceur de l’histoire.
Il existe une journée du cosy mystery qui est le 15 septembre. Cette journée se déroule à cette date en rapport avec la date d’anniversaire d’Agatha Christie. On y célèbre les livres ainsi que les films et les séries télévisées de ce genre et ceci à travers le monde. Il existe même un Hashtag qui est le #cosymysteryday.
La couverture est très reconnaissable puisque, dans le rayon polar, ce sont celles qui sont très colorées. Au niveau de l'histoire, le détective résolvant l'affaire est un amateur, souvent une femme, et il est le premier sur les scènes de crimes. L'histoire se déroule en huis-clos ou dans un petit village où chacun se connait. Chaque tome possède son histoire, qui n'est pas toujours un meurtre. Les personnages secondaires sont toujours les mêmes et on suit leurs histoires en parallèles. Enfin, l'humour est très présent.
Ce genre est en plein essort depuis quelques années, notamment grâce à l'autrice M.C. Beaton qui multiplie les sagas de ce genre comme Agatha Raisin Enquête ou encore Hamish MacBeth.
Ces romans sont disponibles en grand format mais également, pour certains, en gros caractères !
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Aujourd'hui, les réseaux sociaux influencent le quotidien de millions de personnes, si bien que le monde du livre n'y échappe pas. De véritables communautés se sont créées. On les appelle Booktok, Bookstagram et Booktube (le préfixe "book" vient de l'anglais signifiant livre et le suffixe correspond aux réseaux sociaux concernés Tiktok, Instagram et YouTube.)
Ces communautés influencent les jeunes de 13 à 30 ans sur leurs lectures et initient même les non-lecteurs. L'ampleur est si grande que certaines maisons d'édition se voient obligées de réimprimer des titres parfois parus depuis longtemps. Elle commencent à s'adapter en travaillant davantage leur ligne éditoriale et le visuel de leurs parutions.
Pour en savoir plus sur ce phénomène, vous pouvez consulter cette vidéo : Comment Tiktok bouleverse l'industrie du livre?
Parmi les genres les plus populaires sur les réseaux sociaux, on retrouve principalement la romance et la Fantasy/SFFF. Ces genres sont portés par certaines maisons d'édition très présentes sur ce média, notamment De Saxus, Hugo Roman ou encore Lumen.
Si vous ne les connaissez pas encore, voici les influenceuses littéraires françaises en vogue :
Nous avons aussi préparé une sélection des livres les plus populaires parmi les communautés littéraires des réseaux sociaux !
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Les éditions Voir de Près publient depuis quelques années des "classiques" de la littérature en gros caractères.
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Autrefois, selon le slogan, la BD était destinée aux lecteurs « de 7 à 77 ans » . Aujourd‘hui, la bande-dessinée se diversifie et s’ouvre de plus en plus aux très jeunes enfants. Mais toutes les BD ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Certaines adaptations de dessins animés, par exemple, ne sont pas destinées aux jeunes enfants.
Alors comment distinguer les albums pour les primo-lecteurs (3-5 ans) des autres afin d’éviter des erreurs de conseil de la part des bibliothécaires ? Quelques pistes vous sont proposeés dans cet article.
Tout d’abord, la bande-dessinée est une forme d’expression artistique et littéraire illustrée, possédant une narration séquencée, destinée à la diffusion à grande échelle. Celle destinée aux primo-lecteurs est construite de manière à simplifier la compréhension de l’histoire par l’enfant.
Elle est constituée de peu de pages et de cases dans lesquelles on retrouve fréquemment le personnage principal. Le tout afin d’être très aérée et de permettre au jeune lecteur de facilement suivre l’action du personnage. Les émotions et les états d’esprit sont souvent exagérés par le dessin afin d’être reconnaissables par l’enfant. De plus, l’histoire se doit d’être simple. Enfin, le dessin est généralement épuré afin d’être rapide à comprendre.
Le but est de permettre à l’enfant une prise en main rapide et facile.
Les bandes-dessinées, destinées aux primo-lecteurs, peuvent prendre différentes formes :
Attention ! Ce n’est pas parce qu’une bande-dessinée n’a pas de texte qu’elle est forcément destinée aux enfants.
Il ne faut pas non plus nécessairement se fier au style de dessin qui parfois peut être trompeur.
A noter également que certains dessins-animés adaptés de bandes dessinées ne sont pas toujours destinés au même public que le format livre. On peut citer le cas des Schtroumpfs, dont le dessin-animé peut être regardé par les enfants de 4 et 5 ans, mais dont la lecture est encore trop compliquée.
Pour vous aider à vous retrouver parmi toutes les bandes-dessinées, quelques éditeurs ou collections à connaitre :
- Les éditions de la gouttière , une des références à suivre !
- La collection « Pouss’Bamboo » devenue la collection « ma première BD » chez Bamboo dans lequel on retrouve notamment les adaptations de contes en bande-dessinée tel que le Petit poucet.
- La collection « Puceron » chez Dupuis qui n’existe plus aujourd’hui mais reste facile à repérer dans les fonds de la médiathèque départementale. Toutefois, Petit poilu est toujours édité et voit de nouveaux tomes paraître chaque année.
- La collection « les petits chats carrés » chez les éditions Carabas, reconnaissable par son format. On y trouve surtout des one-shot tel que Jour de pluie.
- La collection « mamut+3 » chez Bang Ediciones. C’est un éditeur espagnol qui publie par exemple Petit Olaf ou encore la série des Manu.
- La collection « Petit Bonum » chez Milan qui édite Capitaine.
- La collection « Dargaud jeunesse » chez Dargaud, qui comprend de nombreuse BD pour très jeune lecteur, mais la tranche d’âge des destinataires de ces BD est élargie jusqu’à l’adolescence. La BD jeunesse la plus connue de cet éditeur est certainement Monsieur blaireau et madame renarde adaptée pour les plus jeunes avec la série Cassis.
Pour conclure, on peut remarquer que ces bandes-dessinées, notamment lorsqu’elles sont sans textes, peuvent parfaitement convenir à des jeunes lecteurs allophones puisque le langage utilisé dans le dessin est relativement universel.
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<iframe height="155" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="sélection de BD pour les 3-5 ans " src="https://mediatheque.aube.fr/java/kiosque?titre=s%C3%A9lection+de+BD+pour++les+3-5+ans+&style_liste=mycarousel_horizontal&nb_notices=40&only_img=1&aleatoire=1&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=&op_largeur_img=120&op_hauteur_boite=0&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=100&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=0&id_catalogue=&id_panier=1119&profil_redirect=&boite=boite_vide&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&id_profil=46&vue=mycarousel_horizontal"> </iframe>
Des canapés, des mangas, des jeux vidéo, des jeux de société...
Les jeunes ont de quoi satisfaire leur curiosité et leur plaisir de se détendre et se retrouver entre copains dans un espace qui leur est dédié.
Pour l'inauguration, la ludothèque La trottinette était présente ; Aurélie du club ado du Barséquanais était venue avec des jeunes des alentours. Retour en images ici.
En janvier, sera lancé le Prix jeunes lecteurs lors des Nuits de la lecture. Le (jeune) jury se réunira en juillet à l'occasion de Partir en livre.
Estelle et Lydie, les bibliothécaires, ont aménagé un espace pour inviter les familles à s'installer confortablement et découvrir l'offre de lecture "Facile à lire" développée depuis plusieurs années désormais. Y sont mis à disposition des livres adaptés aux DYS et des méthodes de lecture et d'apprentissage s'appuyant sur les pédagogiques alternatives.
Le site de la médiathèque de Bar-sur-Seine ici.
La médiathèque de Nogent-sur-Seine propose également une offre Facile à lire.
Les collections de la médiathèque départementale de l'Aube comprennent également des ouvrages adaptés à retrouver ici.
Pour encore plus de convivialité, des jeux de société sont désormais en accès libre le mercredi de 11h à 12h : échecs, Skyjo, Code name, Saboteur, Azul, etc. Cette initiative émane de Marie-Laure qui a rejoint récemment l'équipe ; les jeux sont apportés par les béénvoles eux-mêmes. Certainement que les "joueurs" auront envie de contribuer à ce nouveau service en proposant les leurs.
Communication ici.
Maiwenn, bénévole (et documentaliste au collège) et passionnée de musique propose aux enfants de 7 à 10 ans de découvrir des instruments certains samedis de 14h30 à 15h30.
Après plusieurs ateliers organisés dans le cadre du programme départemental Bibliothèque(s) verte(s), place au troc de graines. Le meuble a été construit par l'outil en main et le choix des premières graines établi sur les conseils du Jardin botanique de Marnay.
Ces deux équipements ont répondu à l'offre du Département de récupérer un ordinateur retiré de son parc informatique. Immédiatement, Nathalie et Marie-Christine, les bibliothécaires, ont proposé aux usagers un accès au site AubeMédiathèque(s) en les guidant, notamment dans la consultation du catalogue en ligne et du service Numérique 24h/24 (code de la route, soutien scolaire, cours de langue...).
Communication de Pont-sur-Seine ici et de Villenauxe-la-Grande ici.
Un RDV pour réparer ensemble les objets en panne
Pour le 1er repair café en mai 2023, la commune a mobilisé 6 réparateurs marayais, dans les domaines de l'électroménager, l'informatique, la couture et la menuiserie.
Pour l’organisation, elle a pu compter sur l’expertise de Philippe, bénévole habitué du Repair Café de l’Aube.
9 objets ont été examinés, expertisés, et soumis à réparation, avec un bon taux de réussite (67%) !
La date du prochain RDV café est déjà fixée : le 9 septembre.
► En savoir plus sur Repair café de l'Aube.
Suite à un atelier de fabrication de tawashis avec les ateliers de Corentine dans le cadre du dispositif départemental Bibliothèque(s) verte(s), les services techniques de la commune ont réalisé des planches pour fabriquer ces éponges en matière recyclée. Celles-ci peuvent être empruntées au même titre que des documents aux heures d'ouverture du point-lecture.
En parallèle, une collecte de chaussettes orphelines, collants usés... est lancée pour de futurs ateliers.
► Astuce : tutoriel pour fabriquer des tawashis disponible ici sur la plateforme Tout apprendre du service Numérique 24h/24.
Et pour retrouver la liste des intervenants Bibliothèque(s) verte(s), consultez l'annuaire ici.
La Médiathèque départementale de l’Aube, service du Département, anime un réseau de 60 bibliothèques et 85 points-lecture. Chaque année, elle invite cees partenaires à une rencontre professionnelle avec, au programme, conférence sur une thématique, partage d’expériences et ateliers participatifs.
En 2023, le rendez-vous était fixé le jeudi 13 avril à l’Hôtel du Département autour de l’enjeu du bénévolat dans les bibliothèques : le rôle essentiel du bénévolat en bibliothèques et les formes variées que peuvent prendre les contributions. C'était bien sûr aussi l'occasion de valoriser l'implication remarquable de près de 500 bénévoles sur le réseau aubois.
► Ouverture par Sibylle-Bertail Fassaert et Jérôme Bonnefoi, Vice-Présidents du Conseil départemental de l’Aube, Co-présidents de la commission Education - citoyenneté / Sport
► Le bénévolat en bibliothèque, un engagement citoyen - par Françoise Minetti, formatrice consultante (Cadres en mission).
- Présentation ici
- Modèles de documents ici (pages 60 à 67 du rapport "La place et le rôle des béénvoles dans les bibliothèques territoriales" ) : convention de bénévolat, fiche de mission du bénévole, délibération autorisant le remboursement des frais, convention de délégation de service public à une association.
► Focus sur le bénévolat dans l’Aube à partir des données recueillies via le questionnaire adressé au réseau - par Gille Moreau, formateur consultant (Cadres en mission)
Données brutes issues du questionnaire ici. Synthèse ici. Présentation ici des données auboises mises en regard de celles issues de l'enquête nationale
► Une campagne de communication auboise - par Anne-Sophie Reydy, directrice de la Médiathèque départementale de l’Aube
Présentation ici.
► Echanges libres par table et restitution via un nuage de mots
► Forum des talents
Les équipes des bibs et PL ont exposé photos, articles, réalisations pour partager des initiatives, des actions : Viâpres est venue avec un raconte-tapis fait main, Mussy-sur-Seine avec des dossiers d'activités scolaires, Landreville avec des layettes réalisées lors des ateliers tricot, Lusigny-sur-Barse avec une grainothèque, Montaulin avec un masque, une mongolfière et un manège fabriqués lors d'un atelier créatif...
► Déjeuner sur place offert par le Département
► Ateliers participatifs
Nos bénévoles sont à l'honneur cette année.
Lors d'une visite technique au point-lecture de Luyères, j'ai découvert que Nicole, une bénévole, fabriquait elle-même les présentoirs pour les brochures ou les livres présentés sur les étagères.
Voici un tuto pour réaliser rapidement et à moindre frais un présentoir en carton:
Après avoir visionné des diapositives de signalétique mise en place dans les magasins, et plus particulièrement les grandes surfaces proposant des livres (Cultura, Fnac,…) ainsi que des bibliothèques qui ont totalement revu leurs espaces et leur signalétique, nous avons constaté des points communs :
Les niveaux de lecture de la signalétique :
Des pictogrammes peuvent également être utilisés pour faciliter le repérage des publics en difficulté, des enfants … mais pas que !
Eviter de mettre les coups de cœur ou nouveautés dès l’entrée. Vous pouvez en mettre quelques-uns sur une table puis en disséminer dans vos rayonnages pour inviter le lecteur à se balader. Un peu comme un jeu de piste !
Au niveau de l’agencement, il faut éviter les étagères disposées en épis et plutôt favoriser les étagements et alcôves.
Un accueil est différent d’une banque de prêt.
Pas d’affiches dès l’accueil !!!
Tout d’abord, il convient de résumer l’unité en quelques adjectifs (ex : zen, poétique, cosy, végétal,…)
Le graphisme choisi doit être visible dès l’entrée puis décliné à l’intérieur.
Il existe des moyens peu couteux telle que la vitrophanie (stickers sur les vitres), les découpeuses vinyle voire des pochettes pour plastifieuse autocollante qui permettent de réaliser sa signalétique et la déclinaison du graphisme. (2 sites pour imprimer des « œuvres d’art » à moindre coût : ALPHONZ et ARTYSE). Ces impressions peuvent contribuer à l’ambiance que l’on souhaite donner.
Matériauthèque, bricothèque, grainothèque, artothèque… vous pouvez imaginer tous types de prêts de matériels, d’instruments, d’objets, de matières !
Slow bib : on vient à la bibliothèque pour se déconnecter.
On choisit 4 adjectifs maximum
3 couleurs
Une police de caractère (faites des essais sur le mot médiathèque par exemple)
Des éléments graphiques (formes géométriques, végétaux, arabesques…)
Définir le nom de chaque espace
Choisir du mobilier qui correspond à l’ambiance choisie
Cette planche est à compléter au fur et à mesure des idées qui nous viennent. On peut par exemple la laisser dans notre bureau pour l’avoir toujours plus ou moins sous les yeux.
A partir de photos de vos espaces, amusez vous à coller des images (issues de magazines de décoration par exemple) du mobilier et des objets qui permettraient de créer l'ambiance souhaitée.
La signalétique peut être placée sur les murs ou des colonnes, sur les têtes de gondole, en descendant du plafond…
On peut imaginer des lettres en volume, des pochoirs…
Ne pas hésiter à utiliser des verbes pour définir les espaces.
Varier régulièrement et laisser de l’espace !
Petite table de nouveautés, sélections, coup de cœur puis en mettre un peu dans tous les rayons avec leur signet pour faciliter leur repérage
Créer des espaces de butinage : y mélanger les collections et les sujets
Rédiger un teaser :
Ils peuvent être participatifs : invitez vos lecteurs à rédiger des teasers. Pour leur faciliter la tâche, proposer leur des signets préparés et mettez à disposition une liste d’adjectifs pour les aider.
Le but est de faire circuler le public, le surprendre
Choisir une couleur par type de signet :
Quand on réalise en spot, il faut :
Pour aller plus loin dans votre démarche:
FALC : Facile à Lire et à Comprendre: il existe un logo, une charte ainsi que du mobilier spécifique pour créer cet espace dans votre bibliothèque ou point-lecture
PCSES : Projet Culturel, Scientifique, Educatif et Social : c'est un document de politique publique par lequel une collectivité territoriale détermine les objectifs d'un établissement de lecture publique, qu'il s'agisse de l'actualisation d'une démarche déjà menée ou de la création d'un nouvel équipement.
Un atelier animé par Christine et Anne-Sophie en appliquant les techniques et étapes du co-design apprises en formation avec Atelier Canopé 10 : empathie, définition des besoins, idéation, prototypage, test.
Tout d'abord, le rappel des règles :
Puis, la présentation des objectifs :
Ensuite un déroulé dense et chronométré pour garantir la créativité.
Et au final, une vision partagée de l'avenir de la bibliothèque, de nouveaux services à mettre en place ; et surtout un temps rythmé et convivial qui a permis de renouveler l'image de la bibliothèque auprès des participants (dont des non-usagers) qui désormais souhaitent s'investir dans l'organisation de rencontres et ateliers.
Défi réussi donc !
Quand les bénévoles retournent sur les bancs de l'école.
Mercredi 15 mai, à l’initiative de Denise Viau, les équipes de la bibliothèque d’Etourvy et des points-lecture de Coussegrey, Chesley et Prusy ont sacrifié quelques heures de ciel bleu et se sont retrouvées pour une après-midi studieuse sur les bancs de l’école de Chesley. L’objectif était de former les participants à l’utilisation du nouveau portail de la Médiathèque départementale de l’Aube.
Au programme : rechercher dans le catalogue, réserver en ligne, proposer des achats et des coups de cœur, consulter le compte de sa bibliothèque et le calendrier des dessertes, s’inscrire aux formations proposées par la MDAube. Eh oui, le site AubeMédiatèque donne accès aux bibliothèques à tous ces services.
Une prochaine séance pourrait être programmée pour aborder les aspects purement contributifs du portail.
Merci à Audrey Noble, bénévole et institutrice à Chesley, qui a aimablement mis sa salle de classe et ses ordinateurs à disposition des stagiaires permettant ainsi à cette formation de se dérouler dans des conditions parfaites de travail, d’échanges et de convivialité.
Chesley : Audrey Noble, Michèle Morizot, Denise Viau
Coussegrey : Jean-Marc Pillon, Evelyne Morizot
Prusy : Madeleine Cottey, Stéphanie André
Etourvy : Geneviève Lasnier
Intervenant : Jean-Philippe Schweitzer, bibliothécaire référent du secteur du Pays d'Othe et d'Armance
Pour rappel : le 4 juin formation Le nouveau portail de la MDAube, ouverte à tous les bibliothécaires, salariés et bénévoles.